Après la réunion annuelle des douanes à Kindia février dernier, la direction générale de ce corps organise à Conakry les journées de réflexion sur la réorganisation du dispositif de la surveillance douanière. Plusieurs cadres sont présents à ce séminaire. Ils vont travailler sur l’élaboration d’une stratégie pour renforcer la vigilance au niveau des frontières.
Les journées de réflexion sur la réorganisation du dispositif de la surveillance douanière ont démarré ce mercredi pour être bouclées le 06 mars prochain. Le gotha des douanes guinéennes doit bâtir un nouveau plan pour contrer avec efficacité les grands trafics. Chanvre indien, drogues durs, pierres précieuses…la surveillance douanière est défaillante et les résultats sont faibles. Colonel Toumany Sangaré sait bien que le bilan de 2014 est loin d’être satisfaisants. « Il a été constaté 130 affaires pour un montant brute de 30 milliards 700 fg. Pour les fraudes sur la drogue et les stupéfiants, il a été constaté huit affaires dont 7 sur les chanvre indien et une sur la drogue dure, la cocaïne », regrette le patron des douanes guinéennes.
Le diagnostic révèle que les services de surveillances ne disposent pas de moyens matériels et financiers au diapason de l’évolution du commerce international. L’autre obstacle, c’est le manque de personnel qualifié. Et le conflit de relations fonctionnelles au niveau des brigades compromet aussi les résultats.
C’est la première fois dans l’administration des douanes que des cadres se cristallisent autour du dispositif de la surveillance douanière. Une mission très négligée ces derniers temps par les soldats de l’économie.
En 2014, ce sont les brigades de Forécariah de l’Aéroport gbessia et celle de Kourémalé qui ont pu se distinguer par leur vigilance alors la territoire des douanes est vaste et énorme