Près d’un mois après son arrestation dans la localité de N’zérékoré, Mohamed Diallo alias ‘’Junior’’ considéré comme l’un des présumés auteurs de l’assassinat de l’ancienne directrice nationale du trésor public, Mme Aissata Boiro, ex directrice du Trésor public et surtout considéré comme le chef de gang de tous les vols organisés de véhicules 4×4 en Guinée, vient de briser le silence. Depuis la maison centrale où il est détenu, l’homme s’est exprimé au micro du site guinée news pour parler d’une relation présumée qu’il entretien avec des autorités sécuritaires du pays.
Au téléphone un interlocuteur qui s’identifie Junior a introduit son entretien à travers un petit cour d’histoire pour tenter d’expliquer ce qu’il pense être le mobile de son arrestation. Tout semble commencer dans un pays voisin où il déclare avoir bénéficié l’appui d’un réseau qui l’a conduit au palais sekhoutouréya dans le but de rencontrer le chef de l’Etat en personne pour parler de sécurité et de protection civile. De là, les choses sont allées très vite soutiens le détenu qui affirme avoir mis en place un plan sécuritaire avec la bénédiction du général Ibrahima Baldé et de Mohamed garé à l’époque Directeur national de la sécurité « Avec eux, nous avions décidé d’installer au niveau de chaque commune de Conakry, des jeunes en charge de la sécurité de leurs milieux ». Mais le parfait amour n’a jamais existé entre les associés de circonstances. Conséquences, Junior est arrêter et contraint à l’exil lance t- il avant d’accuser les autorités policières et de la gendarmerie « de comploter contre sa personne, notamment le général Ibrahima Baldé qui l’aurai donné 50 millions pour ne plus revenir en Guinée »
Interrogé sur sa condition de détention, la réponse de Junior est sans ambiguïté « Je crains pour ma sécurité parce que je suis le seul qui peut dévoiler comment la police et la gendarmerie travaillent parce que ce sont eux qui sèment la terreur à Conakry » est-ce une stratégie de victimisation, non tente de se blanchir le présumé criminel qui dit tout ignorer sur l’assassinat de madame Aissata BOIRO ex directrice nationale du trésor public assassinée en Novembre 2012.
Interpellé sur le mystère qui entoure cet appel, il répond tout simplement
« C’est un secret de la prison et j’en suis sûr que quand ils sauront que j’ai communiqué avec vous on me retirera le téléphone où me faire changer de cellule. En cas, si je meurs, gardez cet enregistrement en souvenir car ils sont plus forts que moi »A-t-il conclu