La relation entre le PEDN et l’opposition, son rapprochement avec l’UFR de Sidya Touré ont été entre autres les points débattus dans l’émission les GG avec François Bourono, le chargé de communication du Parti de l’Espoir pour Développement National.
Dans son intervention, il a expliqué pourquoi son parti a choisi de s’opposer à Alpha Condé en rejoignant l’opposition. « Nous sommes dans notre logique et tout le monde le sait. On n’a choisi de s’opposer à Alpha malgré qu’on l’a soutenu aux élections de 2010, parce que nous avons une conviction et nous sommes déçus de l’orientation qu’il s’est tracée et l’application de la politique qu’il est en train de faire. Nous sommes déçus par rapport à ça », martèle M. Bruno.
Mais, il a rappelé que la dynamique de l’opposition est de mise : « s’allier à l’opposition ne veut pas dire qu’on s’aligne derrière un leader. Nous sommes dans une vision qui est partagée par tous les partis qui sont dans l’opposition. Et nous luttons dans ce sens », déclare le chargé de communication du PEDN.
Interrogé sur le rapprochement entre le PEDN et l’UFR, François Bruno a répondu en ces termes : « ce n’est pas un rapprochement dans un sens d’alliance. Pas du tout. Nous sommes dans l’opposition, et plus souvent quand les hommes politiques se rencontrent, ils échangent sur les questions d’intérêt national. Parfois les points de vue divergent comme ils peuvent converger. C’est dans ce sens que les rencontres se font entre les deux hommes mais pas dans le cadre d’alliance, pas dans un cadre de candidature unique. Ça, c’est exclu ».
S’agissant des chances du PEDN de conquérir le terrain, Bourono a laissé entendre que les chances du PEDN sur terrain en Guinée sont énormes. Pour lui, elles vont de la déception de tous les citoyens guinéens de façon générale. « Vous savez l’une des grandes difficultés que nous avions surtout au niveau de la Haute Guinée, c’est que les gens avaient une autre analyse de la situation politique. Mais aujourd’hui, je pense que la compréhension, le langage et les prises des décisions ont changé », se réjouit-il.