CONAKRY-La mouvance présidentielle vient de réagir face aux nouvelles menaces de l’opposition guinéenne. Pour le camp présidentiel, les avertissements des opposants sonnent comme « un air du déjà vu et entendu ».
L’opposition guinéenne a donné à l’institution électorale guinéenne jusqu’au 15 mars afin de sortir un calendrier pour la tenue des élections communales et communautaires, sans quoi, elle va boycotter le Parlement, la CENI et reprendre ses manifestations de rue.
Au cours d’un entretien avec notre rédaction, sur ce nouvel ultimatum des opposants, le président du parti AFIA a rappelé que ce n’est pas une première que l’opposition menace.
‘’C’est une habitude pour l’opposition de brandir des menaces. Il y a une semaine, elle demandait qu’on se retrouve pour la dissolution de la CENI et son remplacement par une autre institution’’, laisse entendre Dr Saliou Béla Diallo, qui relève beaucoup de contradictions dans les démarches de l’opposition.
‘’Si elle exige le remplacement de la CENI et qu’une semaine après, elle demande à la même CENI d’organiser des élections, c’est incompréhensible’’, souligne le porte-parole de la mouvance.
‘’Nous ne voyons aucun argument valable qui puisse les pousser à observer une vacance parlementaire et boycotter la CENI’’, croit le leader du parti Afia.
Pour Dr Saliou Béla Diallo, la tenue « rapide » des élections communales et communautaires contraste avec l’objectif Zéro Ebola en 60 jours.