À San Pedro dimanche, Alassane Ouattara a déclaré qu’il n’y aurait aucune modification de la Constitution avant les prochaines élections prévues en octobre 2015. Notamment en ce qui concerne le fameux article 35 sur les conditions d’éligibilité à la présidentielle.
Alassane Ouattara, le chef de l’État ivoirien, a mis fin aux supputations concernant une éventuelle révision constitutionnelle avant l’élection présidentielle d’octobre prochain. En conférence de presse le 8 mars, dans la ville portuaire de San Pedro au terme d’un visite d’État dans le district du Bas Sassandra qui a duré quatre jours, le numéro un ivoirien a annoncé que toutes les imperfections de la Constitution, comme l’article 35, source de division et de tensions pendant plusieurs années dans le pays, seraient réglées par la jurisprudence utilisée déjà lors de l’élection présidentielle de 2010.
« Nous ferons une modification constitutionnelle globale après les élections. Il n y a pas lieu de se précipiter pour changer l’article 35 » sur les conditions d’éligibilité à la présidntielle, a déclaré le chef de l’État. Se prononçant sur l’actualité brûlante des procès de la crise postélectorale, où les pro-Gbagbo sont pour le moment les seuls dans le box des accusés, le numéro un ivoirien a demandé de la patience, et a annoncé que toutes les personnes citées dans le cadre du rapport de la commission nationale d’enquête répondraient de leurs actes, même dans son propre camp.
Enfin, sur la menace Boko Haram, Alassane Ouattara a annoncé que la Côte d’Ivoire participerait au prochain sommet extraordinaire des chefs d’État d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale sur la question. « Nous travaillons pour avoir une approche commune contre cette menace commune. Nous pourrons organiser dans ce mois de mars un sommet pour étudier les modalités d une intervention », a-t-il encore déclaré.
Source J.A