«Nous lançons un appel aux forces de l’ordre, je crois qu’ils ne doivent pas obéir, ils n’ont qu’à analyser la situation, et voir de quel côté se trouve la vérité, et le droit. Ils sont là pour défendre le droit, et non pour obéir à une dictature aveugle qui veut assassiner l’opposition, j’espère qu’ils comprendront, il n’y a eu aucun citoyen tué par balles au Burkina, aucun citoyens.
Ce n’est plus une histoire de partis et d’ethnies…Les guinéens ont compris qu’Alpha Condé est un usurpateur, qui ne respecte pas les lois de la République et la constitution, il faut qu’on réagisse et qu’on défende nos droits, ce n’est pas une histoire contre une ethnie, contre même un parti, je l’ai dit ici et je répète, il y a des membres au RPG qui sont des patriotes, des démocrates, qui se sont battus de longues années pour l’avènement d’une société démocratique en Guinée, c’est pas eux, Alpha Condé a un clan qui pille notre économie, et qui viole les lois de la République.
Et vous allez voir les prochaines manifestations, c’est tout le monde qui va se lever, tout le monde est frustré, aujourd’hui l’UFDG (parti) qui est le fer de lance de ce combat n’est pas isolé, tous les guinéens nous ont rejoints, parce qu’ils ont été effrayés, intimidés, poussés par l’appât du gain, les faveurs du pouvoir, aujourd’hui tout le monde a compris, il y a des patriotes dans ce pays, tout le monde est prêt pour l’alternance.
Monsieur Alpha Condé a équipé les forces de l’ordre, mais je suis convaincu que celles-ci sont en train de comprendre que l’enjeu, c’est la liberté de notre peuple, c’est les droits de notre peuple, je pense, je l’espère qu’elles ne se mettraient pas contre l’intérêt de notre peuple, contre l’unité de la Guinée, contre la prospérité de notre pays, contre l’instauration de la démocratie dans notre pays.
Je sais que vous êtes mobilisés (militants), vous n’attendez que le mot d’ordre de la Direction nationale du parti; nous avons une réunion de l’opposition à mon bureau le lundi, nous allons vous dire quand est-ce qu’il faut sortir.
Vous serrez en premières lignes, il ne s’agit pas de faire comme on a l’habitude de faire, on vous dira comment il faut faire, parce que si on commence, on ne s’arrêtera pas. Est-ce que vous êtes prêts ? Est-ce que vous êtes prêts ? »
Oui répond la foule de militants.
ASSEMBLEE GENERALE UFDG DU SAMEDI 28 MARS 2015
Mohamed DIANE