L’opposition radicale guinéenne, en prélude aux manifestations qu’elle entend organiser prochainement, a certainement voulu tester sa popularité en appelant à une opération « Conakry, ville morte », ce 2 avril. Sur le terrain, force est de constater que cette opération n’est pas largement suivie dans la capitale guinéenne.
A part le fief de l’opposition « axe Hamdallaye-Bambéto-Coza», la circulation est normale, avec l’affluence habituelle, sur l’autoroute et sur les autres voies. Si de nombreux magasins sont fermés, à Madina notamment, et dans le fief de l’opposition, les banques, les écoles, les hôpitaux, les stations-service, l’administration publique, fonctionnent normalement.
Autant dire que l’opposition, qui envoie comme un ballon d’essai la « journée ville morte », a raté son test. Et dire qu’elle n’a indiqué ce mot d’ordre que pour Conakry !
Elle qui, d’un coin de rue de Paris, a déclaré la perte de légitimité d’Alpha Condé, peut-elle s’enorgueillir d’avoir une légitimité, quand une « journée ville morte » qu’elle a appelée à gorge déployée à Conakry -où elle prétend avoir la majorité-, fait flop ?
Bily Camara