Sur le chemin de retour de Washington où il est allé participer aux assemblées semi-annuelles du fonds monétaire international et de la banque mondiale, le chef de l’État guinéen, fait halte à Paris. Il est reçu ce mercredi en milieu d’après-midi, par son homologue de la France, le président Hollande.
Les deux hommes devront forcément aborder la crise politique qui secoue la Guinée en ce moment, avec les manifestations à la pelle déclenchées par l’opposition.
Dans un tel contexte, alors que nul ne sait quelle tournure les événements peuvent prendre, de quelle marge de manœuvre dispose la France ? Que peut-elle faire pour faire bouger les lignes à Conakry ?
François Hollande fera-t-il faire fléchir les positions de son ami, pour que s’instaure en Guinée un dialogue sincère ? Attendons de savoir !
Récemment, la France, ancienne puissance coloniale, par la voie du porte-parole du Quai d’Orsay, a appelé tous les acteurs à user de tous les moyens pour éviter une escalade et privilégier le dialogue.
la rédaction