La terre a encore tremblé dimanche à Kindia, capitale de la Guinée Maritime, ville située à 135 km de Conakry. Selon nos informations, le tremblement s’est ressenti au centre universitaire de Foulayah (10 km du centre-ville) pendant que les étudiants suivaient les cours.
Aux dernières nouvelles, on parle au moins de deux blessés et des traces tectoniques.
Karim Katia Camara, directeur du Centre de Géophysique et de Sismologie, interrogé par la PANA, a indiqué que les secousses sismiques, même si elles sont de faible magnitude, sont fréquentes en Guinée depuis le séisme du 22 décembre 1983, à Koubia, au nord, dont la magnitude était de 6,2° sur l’échelle de Ritcher.
Avec une profondeur de 11 km dans l’écorce terrestre, ce séisme, considéré comme le plus terrible dans le pays, avait fait 300 morts, 10.000 blessés et 20.000 sans abris.
Selon une note de la PANA, le premier tremblement de terre survenu en Guinée, qui a eu lieu en 1796, avait touché aussi la Sierra Leone.
Puis en janvier 1818, les localités de Gaoual et Koundara (Nord) ont connu des secousses sismiques.
La région de la Guinée maritime ou Basse Côte a été touchée en 1887 par un séisme, dont l’intensité était de 50°.
En 1892, la capitale guinéenne a connu son 9è tremblement de terre.
Celui du 22 décembre 1983 reste encore le plus meurtrier.
LA RÉDACTION