Je considère la vie comme un magasin de création et un laboratoire d’idées, donc un système de contradictions. Un pays peut se mesurer aussi par le poids de la pertinence des contradictions (thèse et antithèse) qui peuvent naitre d’un point de vue donné.
Je considère un point de vue comme une limite imposée à soi-même qui peut être fausse ou vraie ou les deux en même temps. Toute limite imposée à soi-même est une thèse. Elle peut être considérée comme une provocation ou un dénigrement politique pour certains, et pour d’autres comme une information vraie, comme un argument pour asseoir la conviction ou comme une arme de guerre. En réalité, les thèses et les antithèses sont généralement proportionnelles aux intérêts idéologiques, politiques et philosophiques, chacun selon son orientation. Ceci fait que, rares sont ceux qui voient avec leurs propres yeux et approuvent avec leurs propres sentiments.
Toute logique de la contradiction humaine n’est pas mauvaise en soi, puisque chaque homme est un cas particulier et la vérité peut tirer aussi son salut dans le processus de contradiction continue. Le hic dans l’appréhension de la contradiction est de refuser toute vérité sauf sa propre vérité.
Toute logique de la contradiction humaine n’est pas mauvaise en soi, puisque chaque homme est un cas particulier et la vérité peut tirer aussi son salut dans le processus de contradiction continue. Le hic dans l’appréhension de la contradiction est de refuser toute vérité sauf sa propre vérité.
L’article 666 sur Cellou Dalein Diallo qui est un point de vue scientifiquement élaboré, qui fait couler beaucoup d’encre aujourd’hui, devrait plutôt être minutieusement étudié, interprété avec la tête, que d’être l’objet d’une interprétation émotionnelle. Il me semble que face à une analyse portée sur un homme, le désir de savoir, qui est plus fort que le bon sens, voudrait qu’on lie les faits aux faits pour établir une similitude entre ces faits et l’analyse afin de tirer une conclusion approximativement acceptable.
Je serais prêt à prophétiser la N.V.G (Nouvelle Vision Guinéenne) à temps et à contre-temps, car j’ai foi et crois fermement et très prochainement au pari d’une Guinée Nouvelle débarrassée du chiffre 4. Cependant, je suis foncièrement convaincu que cette N.V.G commence incontestablement par l’A.V.G (Actuelle Vision Guinéenne). En réalité, on peut pardonner le passé sans l’oublier, mais on ne peut jamais envisager une nouvelle vision sans oser affronter la vision actuelle. Le problème actuel guinéen sans lequel on ne peut réussir le pari de la nouvelle vision guinéenne s’appelle ‘’Humeur’’ enfantée par la politique. Il doit se régler par le dialogue et non par la rue.
Contrairement à plusieurs autres analystes, moi, je pense qu’aider les autres à avoir une idée réelle sur l’homme pour lequel ils seront prêts à donner leur vie, c’est éveiller certaines consciences et sauver d’autres vies.
Contrairement à plusieurs autres analystes, moi, je pense qu’aider les autres à avoir une idée réelle sur l’homme pour lequel ils seront prêts à donner leur vie, c’est éveiller certaines consciences et sauver d’autres vies.
Si connaitre l’homme c’est sagesse, moi, j’estime qu’aider les autres à connaitre l’homme, c’est non seulement sagesse supérieure, mais aussi un éveil de conscience.
Il est bon de croire et de rester fidèle à son objectif, mais il est meilleur d’ouvrir sa porte et d’accueillir la vérité, sinon cette vérité restera dehors et nous vivrons dans le mensonge.
Bonne fête de travail au peuple de Guinée.
Pr. Guillaume Hawing, Conférencier d’Honneur