Pendant 10 jours, le festival du cinéma va prendre ses quartiers à Cannes (Alpes-Maritimes). Paillettes, glamour et… cinéma, la démesure sera la norme. Au cœur de ce tourbillon, la très convoitée Palme d’or. Elle fait rêver les cinéastes du monde entier car c’est le gage par excellence de la reconnaissance dans la profession. Elle est belle, distinguée et extraordinairement fine.
Une fabrication à la main
Un joyau fabriqué à la main dans un atelier de Meyrin, en Suisse. Une fabrication artisanale, qui commence par un jet de cire chaude, jet qui coule comme la sève dans les feuilles d’un palmier dessinées dans une vasque de caoutchouc. Cette palme de cire bleue est cuite ensuite dans du plâtre, au cœur d’un four à 760°. La cire va alors s’écouler dans le plâtre pour disparaître et laisser son empreinte qui servira de moule.
125 grammes d’or 18 carats
L’étape suivante consiste à couler dans cette empreinte le métal précieux. 125 grammes d’or 18 carats.. Et pour la deuxième année, l’or sera équitable, tout droit sorti des mines la cordillère des Andes, en Bolivie. C’est là que des coopératives minières respectueuses de l’environnement et des conditions de travail ont été sélectionnées par une ONG pour le joaillier suisse Chopard.
Un trophée à 35 000 euros
Au total, 40 heures de travail sont nécessaires pour réaliser un exemplaire du prestigieux trophée. Un travail réparti entre 7 artisans qui façonnent la tige en forme de cœur et les 19 folioles, les petites feuilles en hommage aux armureries de la ville de Cannes, sculptées à la main.
Placée dans son écrin, la Palme est fixée sur un socle en cristal de roche. Valeur totale : 35.000€. Chaque année, 2 sont fabriquées, en cas d’incident ou d’ex-aequo. Sans oublier, les trophées individuels, plus petits, pour les prix d’interprétation décernés aux actrices et acteurs.
La Plame d’or n’a désormais plus de secrets, sauf un, le nom du lauréat 2015, Réponse le 24 mai.
La rédaction