La présidente de la société Alô, Chantal Colle à l’époque distributrice exclusive des puces de MTN Areeba-Guinée, est sommée de payer la somme d’un milliard à son partenaire Areeba Guinée pour avoir émis un chèque sans provision. C’est ce qu’indique la lettre de sommation en date du 28 avril 2015 de Me Mohamed Houssein Zohra, huissier de justice près les tribunaux de Conakry adressée à Mme Colle.
Selon nos informations, Chantal Colle représentante de la société guinéenne d’investissement (SGI SA) et MTN Guinée étaient liés par un contrat de distribution des produits de MTN signé en 2006 pour une durée de 18 ans. Les partenaires ne s’entendant pas, ledit contrat a été résilié en 2014 sous la médiation du ministre des Postes et Télécommunications, Oyé Guilavogui.
Comme le veut le standard dans ce type de transaction, une réconciliation des dettes et créances a été faite en juin 2014. Celle-ci a dégagé un solde positif de sept cent cinq millions de francs guinéens (705 000 000 GNF) en faveur de MTN. Chantal ayant refusé de payer le solde, la réclamation a été envoyée devant la CCJA (cour commune de justice et d’arbitrage) à Abidjan, a-t-on appris de sources proches du dossier.
En mars 2015, il a été notifié à MTN qu’un chèque daté du 29 avril 2014 d’un milliard de francs guinéens (1.000.000.000 GNF) de Mme Colle est revenu impayé. La défaillance du nouveau système de télé-compense expliquerait le retard du traitement de ce chèque, dit-on. Ainsi, MTN Guinée a sommé Chantal Colle (SGI SA) de lui rembourser un milliard de nos francs qui n’avait pas été pris en compte lors de la compensation en juin 2014.
À suivre…
La rédaction