C’est la main qui tente de cacher le soleil. Longtemps perçue et indexée comme étant un parti de regroupement communautaire et régionaliste, le parti de Cellou Dalen Diallo, l’UFDG, vient d’étaler au grand jour son cratère éthniquo-politique. Et de la manière la plus illustrative. Tenez ! Par une décision en date du 13 mai 2015, signée de la main de Cellou Dalein, l’UDFG nomme ses membres à la commission électorale. Le hic, les huit promis, appartiennent tous à la communauté : le Halipullar. La communauté à laquelle vient le président de l’UFDG. (Voir fac-similé)
Est dire que ce n’est pas la première fois que le parti de Cellou Dalein, se rend coupable des nominations et les promotions aux relents ethniques au sein de l’UFDG. Discrimination et manque dosage ethnique ont, de tous les temps, caractérisent le choix des hommes et femmes à l’UFDG. En tout cas, ce n’est pas Bah Oury portera la contradiction. L’on garde encore en mémoire, le feuilleton des élections législatives passées. Quand le vice-président fugitif de l’UFDG, a dénoncé ce qu’il a qualifié du favoritisme et le choix de personnes proches du président du parti lors de la course à l’Assemblée nationale. A l’évidence, les personnes issues des autres ethnies qui continuent à militer dans le parti de Dalein, perdent leur temps. Pour la simple raison que le parti s’illustre et s’identifie à un combat politiquo-communautaire.
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