Tiendra, tiendra pas ? En tout cas, le rendez-vous du 31 mai suscite grand débat dans la cité. Et la mise en route de la première turbine pour alimenter le réseau est perçue pour évidente par certains alors que d’autres croient plutôt à un canular. A la limite, il n’y a pas l’ombre d’un doute, du moment que l’opérateur et les techniciens assurent que tout est en ordre de marche.
Dans les rangs, la voix avisée vient qui va clore ce débat est bien celle de l’ingénieur conseil M. LARADI qui a par ailleurs monnayé ses compétences sur le plan international et dans beaucoup de pays africain.
Et il est plutôt rassurant« Soyez sans crainte car, les équipements utilisés sont à la pointe. Jamais je n’ai vu un pays utiliser un tel équipement dans le projet énergétique. Tout a été commandé et taillé sur mesure par l’entrepreneur chinois ». Cela étant, tout semble déjà au point pour indiquer que Kaléta sera ce qu’il est attendu de lui : une chance de sortir notre pays de l’obscurité et le mettre en phase avec le développement tant souhaité.
L’opérateur certifie, qu’à partir de ce 31 mai, la première turbine entrera en service qui injectera 80 mégawatts sur 240 disponibles dans le réseau. Ce qui sera de nature à améliorer la desserte en attendant la mise en route de la pleine capacité installée de 240 mégawatts.
En attendant, la seconde turbine sera lancée au mois de juillet et les ingénieurs soulignent qu’il va falloir attendre la mise en route de troisième en septembre pour que Conakry soit desservie 24h sur 24h dès le mois d’octobre. Une échéance capitale qui, si l’on en croit leur programmation, qui d’ailleurs prend en compte la défectuosité du réseau de distribution, sonnera la fin de la nuit pour la Guinée.
Cellule de Communication du Ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique