Mouctar Diallo, leader des NFD aurait été contacté, selon un site de la place, par la présidence de la République pour appartenir à la Mouvance présidentielle. Le député élu sous la bannière de l’UFDG n’aurait pas trouvé d’objection à cette transhumance. Il était prêt à « coopérer », comme nous le confirme une source proche des négociateurs. Seulement l’homme a tenu à placer haut la barre de son débauchage : être Premier ministre ou rien. Les négociateurs proches de la présidence auraient trouvé la demande prétentieuse. Surtout comparée au poids politique de l’homme qui, pour se faire élire député, était obligé de se mettre en pole position sur la liste de l’UFDG.
C’est dire que Mouctar n’est pas contre une « trahison » de l’opposition. Il demande seulement que le prix soit payé fort.
De toute façon Mouctar n’est pas aussi attaché aux vertus qu’il en donne l’apparence. On se rappelle qu’il s’était un peu brouillé les lendemains des législatives avec son mentor Cellou Dalein Diallo. Parce que selon nos informations, ce dernier lui aurait promis des sous qu’il n’a jamais donnés. Et Mouctar qui en a vraiment besoin pour faire fonctionner son parti cabine téléphonique s’en est offusqué et a marqué à l’époque une distance vis-à-vis de celui qui l’a imposé sur la liste de députation du principal parti de l’opposition.
Mouctar en passe d’être champion du marchandage politique ? C’est toute la question.