Ce jeudi 11 juin, Marie-France O., une Ivoirienne de 25 ans, a sauvagement été tuée dans sa cuisine. l’auteur de ce crime est un homme de 60 ans.
Sur la porte rouge de la résidence HLM, le mot éclate. C’est là, au premier étage de l’immeuble du 162, rue de Versailles, juste en face de l’hôpital André-Mignot, que Marie-France O., une Ivoirienne de 25 ans, a sauvagement été assassinée dans la matinée du jeudi 11 juin. Son corps gisait dans une mare de sang. Il a été découvert vers 10h par Claudine, la femme qui l’hébergeait.
Voici plusieurs semaines que Marie-France est arrivée de Côte d’Ivoire. C’est au Chesnay qu’elle a trouvé refuge, chez Luc et Claudine. Le couple est investi dans une association baptisée “Tendresse volée”. Elle s’est donnée pour mission «d’aider les enfants et les personnes en difficultés en Côte d’Ivoire ; promouvoir la culture de la solidarité entre Ivoiriens vivant en France et en Côte d’Ivoire.»
Marie-France, âgée de 25 ans, aurait eu pour projet de se marier avec Alain, un homme de 60 ans, originaire de Guadeloupe. Ses proches, comme un pasteur anglican, lui auraient déconseillé de se lancer dans cette union sans amour. Marie-France aurait fait machine arrière.
Le matin du drame, Claudine aurait aperçu le sexagénaire dans le quartier. Elle aurait appelé Marie-France pour l’avertir en lui conseillant de ne pas ouvrir la porte.
Alain, qui s’était rendu à la police, vendredi à Meudon (Hauts-de-Seine), en assurant qu’il était innocent, est passé aux aveux, samedi dans les murs du commissariat. Ce revirement est intervenu après que les enquêteurs de Versailles lui ont confié que les images de vidéosurveillance de la ville étaient accablantes. « Le film montre qu’il arrive sur les lieux du crime, au volant de sa voiture de location et se gare sur le parking de la résidence à 7 h 54 avant d’en repartir à 10 h 11 », précise une source proche de l’affaire.
Le quinquagénaire, originaire de Guadeloupe, devait se marier avec Marie-France, qui vivait clandestinement en France. Seulement, il soutient avoir appris que la jeune femme avait un autre petit ami. Il souhaitait avoir une explication avec elle. Et espérait toujours pouvoir convoler en justes noces avec sa promise.
Concrètement, le quinquagénaire est resté longtemps sur le palier à tambouriner à la porte avant que Marie-France ne lui ouvre finalement. La jeune femme et son futur époux se seraient disputés dans l’appartement avant de se rendre dans la cuisine. « C’est là que le sexagénaire se serait emparé d’un petit couteau à pain avec lequel il a porté plusieurs coups de couteau dans le dos de la jeune femme, rapporte la même source. Il assure que, lorsqu’il a quitté les lieux, Marie-France était encore en vie et même debout. »
Elle serait donc décédée des suites de l’hémorragie causées par ces blessures.
le Parisien