Réplique sanguine de Fodé Oussou à Siradiou Diallo.
Suite au texte pamphlétaire de Siradiou Diallo Fodé Oussou Fofana à apporter une cinglante réplique que nous publions ci-dessous. Le vice-président de l’UFDG tient à préciser que c’est ce texte qui suit, et lui seul, qui l’engage. Il ne reconnaît aucune autre déclaration en riposte à Siradiou Diallo. Notamment celle publiée hier dans laquelle il ne se reconnait nullement.
Répondre au coup de pied de l’âne par un’ coup de pied: Siradiou Diallo, un loup pour… lui-même !
Si je ne m’étais pas convaincu que mon mépris était trop précieux pour quelqu’un qui se veut maintenant »l’idiot utile » du pouvoir et »bouffon » d’Alpha Condé, je n’aurais pas réagi à Sir-rat-endouille, un homme qui n’a plus de père ni repères dans sa folie du pouvoir, sa félonie vis-à-vis de l’UFDG coupable, à cause de sa mégalomanie révélée au grand jour, de ne pas le considérer comme »important ».
Napoléon disait de Chateaubriand que son problème avec lui, ce n’est pas de l’acheter mais de l’acheter au prix qu’il s’estime. Le problème de l’UFDG avec Siradiou Diallo que le RPG, à son tour, va connaître, ce n’est pas de l’acheter mais de l’acheter au prix qu’il s’estime. Car chacun aura remarqué le narcissisme de ce nabeau et nigaud en chef qui voudrait réussir en »politique » par le chantage et le marchandage permanents. Et, comme Narcisse, il finira, lui aussi, par se noyer dans le lac -de la vie -, victime
du reflet du miroir aux alouettes de ses intérêts sordides et de ses ambitions pathologiques. C’est connu, »pour l’ambitieux, le chemin qui mène de l’amitié à la réussite est la trahison ». Pour notre Judas qui veut jouer au »berger allemand », trahir, c’est réussir. Il pense qu’aboyer, c’est penser, qu’il suffit de crier au loup pour que le chemin soit ouvert pour lui. C’est son droit, c’est sa liberté. Mais, moi, j’ai d’autres choix et d’autres convictions. Et je suis d’accord avec lui que l’histoire jugera chacun et le temps »l’autre nom de Dieu » nous départagera. Plus tôt qu’il ne s’imagine, même s’il ne semble avoir de religion et de Dieu que son intérêt qui, comme son ego surdimensionné, l’ont rendu fou et perdu à jamais. C’est pourquoi il tombe dans la surenchère publique et la vanité facile en voulant passer de statut de »prophète » de l’UFDG à celui de »vengeur » et Justicier volontaire du RPG.
Comme d’autres avant lui, Siradiou Diallo croit dans son numéro d’illusionniste et de grand vantard que c’est lui l’UFDG, que Cellou qui, avant d’être leader politique était connu et respecté de tous, lui doit sa notoriété légendaire; comme d’autres avant lui, il comprendra très vite et en sera malheureux ainsi que ses parrains du jour qu’il n’était au plus qu’une goutte d’eau dans l’immense océan de notre parti, premier du pays, et qu’il est le dernier à pouvoir ébranler.
Qui s’y frotte se pique. L’UFDG a existé avant lui, continuera sa marche victorieuse sans lui. En quoi d’ailleurs le départ d’un puissant parti d’un anonyme »sans poids, sans poigne » comme cet homme égaré en politique constitue-t-il un événement, si ce n’est médiatique d’une presse partisane et alignée ? A la veille des élections, le pouvoir pense pouvoir couler l’UFDG en »tentant » quelques-uns dans le parti pressés et fragiles. Mais l’UFDG, ce sont ses militants plus nombreux et déterminés que jamais.
Le RPG ne tardera pas à se rendre compte que le pseudo-consultant de l’Union européenne qui passe plus son temps dans les couloirs que de s’occuper de prétendus de dossiers n’est pas une »grosse recrue », mais un brasseur de vents qui, comme tous les »escrocs », prétend à des compétences et pouvoirs qu’il n’a pas.
En étalant sa misère intellectuelle et morale comme il vient de le faire, à l’image de quelqu’un qui a tout perdu et n’a plus rien à gagner, notre nouveau converti si zélé a perdu l’estime de ses compagnons d’hier et éclaire ses futurs alliés et partenaires à propos de ses mauvaises moeurs et de la facilité à se renier et à se retourner contre ses alliés. Qui a trahi trahira
Quant à ses »révélations » à propos de ma vie imaginaire, je lui reconnais des talents d’auteur de roman-fiction qui lui seront utiles dans sa nouvelle maison où les intrigues, le mensonge et la calomnie sont un art de vivre. Je crains cependant que son sort ne se réduise à jouer le »faire-valoir » du régime ou à être »l’exception ethnique » qui confirme la règle du tribalisme et du clanisme du pouvoir porté sur les »petits symboles » de la diversité de façade pour tromper à propos de sa volonté douteuse de rassembler les Guinéens. Chacun n’a que ce qu’il mérite.
»Un traître est celui qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre, et un converti est celui qui quitte cet autre pour le vôtre » , a prévenu Clémenceau. Siradiou, de ce point de vue, est un traître qui rallie le RPG aujourd’hui pour sa cause, un converti possible pour l’UFDG après la conquête du pouvoir pour lui-même encore. Tel est le destin des opportunistes et des arrivistes de la trempe de Siradiou Diallo fidèle qu’à sa personne et ses intérêts. Le pouvoir est prévenu.
Fode Oussou Fofana.