Ce mercredi 25 août, une session extraordinaire consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi de finances rectificative s’est tenue à l’Assemblée nationale. Dans son discours, le ministre d’État, de l’Economie et des Finances, Mohamed Diaré a déclaré que la Loi de finances rectificatives constitue une modalité de l’exécution de la Loi de finances initiales. Car : » nos projections initiales sur lesquelles la Loi de finances initiales a été bâtie, se sont avérées, après huit mois d’activité, significativement optimistes. Or, les rebondissements multiples et incontrôlés dans l’éradication de l’épidémie d’Ebola ont fortement affectées les prises de décisions des acteurs économiques créant plus d’incertitudes au sein du monde des affaires. »
M. Diaré précise en outre: » les estimations récentes indiquent que le taux de croissance du PIB, initialement projeté à 4, 1 pour cent pourrait être nul en 2015. Le taux d’inflation, initialement fixé à 7,1 pour cent a été revu à la hausse pour se situer à 9 pour cent à fin décembre 2015 et les réserves de la BCRG restent maintenues à un niveau adéquat de trois mois d’importations. Les recettes ont été plus faibles que prévues. »
El. Mohamed Koula Diallo