Apparemment, le président des « Démocrates guinéens », n’en peut plus ! Il semble avoir les nerfs au bord de la rupture, déçu et choqué qu’il est, de savoir finalement qu’on a voulu contenir ses ardeurs va-t’en guerre, voire le faire taire, pour des nèfles.
A rappeler d’un mot que sentant le vent de boulet se lever contre El Hadj Cellou Dalein Diallo, via le lancement avec fracas par M. Bakayoko, du « Mouvement Tout sauf Cellou, leader communautaire de 37 députés peulhs », des proches du président de l’UFDG, notamment sa femme et Mouctar Diallo, président des NFD, ont dû fortement s’impliquer pour enrayer « les tirs de barrage » contre leur champion.
Au gré d’un arrangement ! S’il vous plaît !
Le deal a-t-il fonctionné ? Pas sûr ! M. Bakayoko lui, veut désormais croiser le fer avec le président de l’UFDG, au péril de sa vie.
Voici ce qu’il a écrit à Mouctar Diallo, le « négociateur », lisez plutôt !
« Monsieur le Président des NFD… !
Il y a un peu plus d’un mois, vous m’avez convoqué à votre domicile à Dixinn où vous m’avez expliqué que ma vie est extrêmement menacée pour avoir crée le « Mouvement Tout sauf Cellou ».
Vous m’avez clairement dit que je dois choisir entre ‘’arrêter le mouvement contre Cellou’’ ou ‘’mourir’’.
Vous m’avez longuement prié de choisir de ‘’ vivre’’ en ‘’ arrêtant le mouvement contre Cellou’’, rappelant à quel point la vie est belle et précisant que vous et votre parti les NFD, n’avaient rien à voir dans cette affaire interne de l’UFDG. Donc il s’agissait de conseils d’un ami.
Nous avons trouvé un accord que j’accepte votre proposition de réconciliation avec Cellou à condition qu’il paye ma voiture qu’il a fait brûler le 06 Novembre 2014 à Labé.
Votre silence depuis notre dialogue le lendemain même avec la femme de Cellou, Hadja Halimatou et le député Youssouf Keita, me dit que Cellou n’a pas accepté ma condition de payer ma voiture.
Je relance le ‘’ Mouvement Tout Sauf Cellou Dalein Diallo, leader communautaire de 37 députés peulhs’’.
Dites à Cellou qu’il peut me tuer comme il l’a prévu.
Dites-lui que je ne peux pas avoir peur de la mort en tant que musulman pratiquant qui croit fermement à la vie après la mort.
Dites-lui également que si lui aussi est mortel, tôt ou tard il me trouvera là-bas ainsi que tous ces 500 jeunes et enfants inconscients qu’il a sacrifiés pour sa soif de pouvoir qu’il obtiendra jamais ».
Demba Sidicki