Je ne cesserais jamais de le répéter, « l’une des plus grosses erreurs de l’UFDG est d’avoir choisi Fodé Oussou Fofana comme directeur de campagne ». Je milite pour la réélection du Prof. Alpha Conde oui, mais je considère la Guinée au dessus du candidat sortant. Et c’est fort de cette certitude que je m’exprime: Fodé Oussou est une plaie dans l’équipe de Cellou Dalein et un danger pour la Guinée en campagne électorale. Obligé de lui donner un titre frappe œil pour colorer ce mouvement communautaire qu’est l’UFDG, Cellou Dalein devrait lui trouver autre chose que le poste stratégique de directeur de campagne.
Au delà de la coordination des stratégies locales et nationales, le plus important rôle d’un directeur de campagne est de mettre sur pied un VERITABLE SERVICE DE COMMUNICATION. C’est la pièce maitresse d’une organisation à la conquête de l’opinion publique, qu’elle soit commerciale, culturelle ou politique. Cela fait défaut à l’UFDG, sinon comment peut-on imaginer qu’après l’incitation des jeunes au suicide collectif, le discours de Chicago, le massacre des enfants dans les rues de Ratoma poussés par le vent des extrémistes, les sorties ratées de l’opposition entre Mars et Juin, l’introduction controversée de sa campagne à Labé, comment pouvez-vous imaginer disais-je, que Cellou Dalein Diallo continue sur sa lancée d’incitation gratuite à la violence ?A Dubreka, il demande à l’armée de prendre le pouvoir: «Si vous ne pouvez pas nous débarrasser d’Alpha Conde, au moins protéger nos militants»; ce genre d’appel irresponsable ne serait pas possible s’il bénéficiait d’un encadrement adéquat, parce qu’il n’y a plus à prouver que le leader de L’UFDG est ivre devant foule et ne résiste pas aux ovations. Pour masquer sa faiblesse il se munit de phrases incendiaires. Il est toujours en costume d’Halloween pour faire peur à ses «ennemis».
Nous ne nous sommes pas encore ressaisit de Dubreka, que Faranah nous interpelle: « Préparez-vous à vous battre, sinon les animaux vont …» et ce, après la gaffe identitaire de Labé. Plus on avance, plus Cellou sombre dans le verbalisme irresponsable. Pendant qu’il appelle à la violence, ses enfants sont à l’abri et dilués dans la nature.
Ailleurs il serait seul responsable de ses déboires; mais il a nommé quelqu’un pour l’aider à éviter ses dérives et peaufiner sa stratégie de Communication: Fodé Oussou Fofana, actif membre de la pharmacopée. Un phare-magicien de la place.
Fodé Oussou Fofana est responsable des déboires du candidat de l’UFDG, pour les mêmes raisons que nous rendons la clique de Cellou Dalein et consorts de l’échec du General Conte. Nous rendons les Ministres de Lansana Conte collectivement responsables de son échec, comme aujourd’hui nous souhaitons que Fodé Oussou Fofana assume ses responsabilités avant qu’il ne soit trop tard ; il a l’impérieux devoir de redimensionner la campagne et de la réorienter, dans l’intérêt national. Les discours de Cellou Dalein sont à la dérive. Il sombre peu à peu dans l’océan des phrases teintées de sang. Et Oussou Fofana lui-même n’arrête pas de se préparer à mourir avec les enfants des pauvres et des analphabètes, alors que les siens ne sont nulle part visibles à Conakry. Pour lui la force d’un Parti Politique se mesure par le nombre de gendarmes blessés ou morts et de corps d’enfants qui ne savent rien de la politique.
Nous constatons amèrement que le candidat de l’UFDG passe plus de temps à travailler sur des phrases assassines que sur son projet de Société; après chaque meeting les seuls mots que le public retient est comme celui-ci: «Préparez-vous à vous battre, nous n’accepterons pas qu’on nous vole la victoire etc.»; alors que rien n’indique sa victoire. Il se bat contre son passé : Air Guinée, les chemins de fer, l’autoroute aéroport-Dapomba, Fria etc.
On n’efface pas la mémoire d’un Peuple avec du sang et moins encore avec des pneus brûlés et Ratoma ne fait peur à personne. Une campagne apaisée est de l’intérêt de tous.
C’est justement là qu’on a besoin d’un directeur de campagne pour rectifier le tir en certains moments, à travers sa batterie de communication. Malheureusement Mr. Oussou n’est pas la hauteur; il est plus occupé à concurrencer son loubard de député sur son flanc droit, qu’à diriger une campagne électorale. Il est par ailleurs stressé par le spectre de l’échec de son candidat, dont les signes précurseurs viennent d’être donnés par les résultats de cette distraction inutile, qu’ils appellent « Délégations spéciales»; permettez moi d’ouvrir cette parenthèse: (Les proportionnelles sont une véritable cartographie de l’électorat; mais on ne doit pas détourner le sens du vote des électeurs par cette comédie de délégations spéciales; quand le Peuple allait aux urnes, il pensait plus à son chef de quartier ou à son maire, qu’à un Président de la République. On ne doit pas faire croire à l’opinion publique, que nos maires seront d’éventuels magouilleurs devant les urnes, pendant les présidentielles, alors que seront présents la CENI, des membres de tous les Partis Politiques engagés dans la compétition, la Société Civile, la Communauté Internationale et la presse nationale et privée… Il revient à la CENI de veiller sur l’intégrité des urnes. On n’a vraiment pas besoin de semer le doute entre les citoyens et leurs élus locaux, sinon nous rendrons notre pays ingouvernable). Revenons.
Fodé Oussou Fofana, au lieu de vivre la chaleur des élections et suivre pas à pas son candidat, pour servir de garde-fou, se couvre déjà du cauchemar de son échec annoncé et assuré; sa bête noire n’est pas la victoire du Président Alpha Conde, mais le retour en puissance des amis de Bah Oury. Le scenario qu’il s’est construit l’empêche de réfléchir calmement ; il est toujours agité et prêt à mourir, comme il l’affirme devant qui veut l’entendre, pour arracher sa victoire imaginaire. Alors que son attitude garantit l’échec, par ce que toute sa stratégie est basée sur la violence que son candidat vend mal ; il ne fait peur à personne. Par ailleurs, hypocrisie oblige, Fodé Oussou ne vous dit que depuis 2010 toute sa famille vit dans un autre pays: les sceptiques peuvent se renseigner auprès de ses voisins. Il est prêt à faire tuer les enfants des pauvre, mais pas les siens, le phare-magicien.
Si de sa position, Oussou Fofana n’arrive pas à canaliser le discours de son maitre, à rectifier les calculs maléfiques de son petit comptable, alors il se rendra à l’évidence, et prions que cela ne soit trop tard: Personne n’a le monopole de la violence.
Ceux qui nous menacent de mort, sont ceux qui nous font vivre!
Ben Daouda Toure.