Une étude sur le tabagisme menée notamment à l’Université Concordia conclut toutefois que l’exercice offre une solution prometteuse en matière de prévention et de renoncement.
Publiée dans la revue Preventive Medicine Reports, la recherche repose sur les résultats d’une enquête menée auprès de 1017 jeunes fumeurs et non-fumeurs âgés pour la plupart de 16 ou 17 ans. Les chercheurs ont comparé leur pratique de l’exercice avec les Directives canadiennes en matière d’activité physique et les Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire.
Les adolescents qui font régulièrement de l’exercice et n’ont jamais touché à la cigarette affichent à un degré décidément moindre des sentiments de culpabilité et de honte à l’endroit de leur corps. Par contre, les fumeurs qui respectent les Directives canadiennes en matière d’activité physique se sentent davantage coupables de ce qu’ils font subir à leur organisme.
Pour leur part, les fumeurs sédentaires soit les sujets les moins en santé se montrent honteux de leur corps, et ce, de façon plus marquée. La chercheuse Erin O’Loughlin estime qu’une solution prometteuse pour prévenir le tabagisme -ou alors, favoriser le sevrage tabagique chez les ados réside dans la promotion de l’activité physique.
«Les fumeurs actifs et les non-fumeurs actifs qui ont participé à l’étude maintenaient sensiblement le même niveau d’activité physique. Dès lors, les adolescents ne doivent pas se décourager et renoncer à l’exercice uniquement parce qu’ils fument. S’ils constatent que cela contribue à réprimer leur envie de fumer, ils sont sur la bonne voie», a-t-elle dit.
Source : La Presse Canadienne