Les langues se délient certes, mais manquent parfois de cohérence avec leurs hommes, qui crient sur tous les toits pour dire à qui veut l’entendre, qu’ils sont les meilleurs démocrates et défenseurs des droits de l’homme.
L’intérêt de l’UFDG se trouve sans nul doute dans la franchise des jalons posés par ses responsables. Qu’en témoigne l’Histoire ! Comment accepter l’inacceptable, en observant la spoliation du bon sens de l’analyse des militants pour les réduire à la « servitude militantiste ? »
Elu 1er Vice-Président de l’UFDG, qui remplace le Président en cas d’absence, BAH Oury est mandaté par le peuple militant de l’UFDG. C’est ce qui lui confère tous les droits et d’ailleurs le devoir de prendre des initiatives pour le bon devenir du Parti. Et cela, même si les durs d’oreilles ne peuvent s’efforcer, d’au-moins lire pour comprendre les textes du Parti.
L’hybridation par l’incertitude, des inféodés à une démocratie à l’amiable, certainement sans valeurs défendables, reste l’obsession pompeuse d’un naturel qui revient au galop, qui est celui de se débarrasser de BAH Oury, par ces Sieurs.
Lui fallait-il « un accusé de réception avec avis favorable », avant de rencontrer Alpha CONDE ; pour une première après cinq ans d’exil, d’isolement et de manque de solidarité de ses paires ; pour discuter des problèmes pathétiques et honteux de la Nation Guinéenne ?
La tradition impériale ne peut dans ses délires de tous les jours, d’une façon ou d’une autre reconnaître « la responsabilité de BAH Oury », ô combien de fois demandée par le peuple de Guinée, dans l’assainissement de la « nébuleuse nationale ».
Les hommes du progrès savent que les luttes ne sont pas que référendaire. Les militants de l’UFDG n’ont pas besoin de ces cris terribles qui inspirent indignation et pitié, juste dans le souci de diaboliser un homme qui s’est battu pour leur cause.
Si Victor Hugo pensait que : « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. » Vivement alors, cette lutte sans merci de BAH Oury pour un meilleur devenir de la Guinée. Les droits humains et la vision de l’avenir dans l’alternance, loin des luttes personnelles immondes, restent l’immense champ de vision et de bataille à investir.
Donc toutes les insanités dites ne sont que chimères et déclamations !
Car quand le peuple voit un espoir naître son malaise diminue et se soigne.
Par ailleurs, pour les mille et une questions susceptibles dans le noir du vide, j’allume ces lanternes : Ma perception des champs de ruines de Guinée ne fait limiter ma vision de son avenir en un cloaque, qui n’est que sublime paradis du porc. Et l’UFDG reste l’Institution où mon idéologie à grandes ailes s’enracine.
Je vous salue.
Mohamed Lamine KEITA