Le communiqué annonçant l’investiture du président de la République fait débats dans la cité. Et les spécialistes des questions juridiques ne sont pas en reste. Parmi eux, Mohamed Camara, juriste, juriste, chargé de cours dans plusieurs universités de la place qui apparait scandalisé par le fait que l’investiture soit programmée le 14, suivie d’une installation du président dans ses fonctions le 21.
«C’est illégal et anticonstitutionnel », dénonce M. Camara, qui rappelle les dispositions des articles 34 et 35 de la constitution guinéenne qui prévoit le 21 décembre pour l’investiture du président de la République.
Plus loin, l’universitaire trouve «le juge constitutionnel mal à l’aise en droit constitutionnel», et espère un sursaut républicain de la part des députés ou du conseil supérieur de la magistrature.
A défaut, il souhaite voir le président de la République refuser de s’associer à ce qu’il appelle une « violation précoce de la constitution» à l’entame de son second mandat.
Thiernodjo
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