Dans un récent courrier adressé à Dame Sanaba Kaba, ministre de l’Action sociale et de la promotion féminine, et dont copie a été transmise à mosaiqueguinee.com, une société indienne du nom de LIVE WELL INTERNATIONAL, évoluant dans le domaine médical, a demandé des comptes, au visa du non respect des clauses d’une convention de collaboration qu’elle a signée en 2013 avec le département, à l’époque dirigé par Mimi Coumbassa.
La convention avait défini un cadre de collaboration entre les deux parties, aux fins d’améliorer la qualité des soins fournis au centre de formation sociale appliquée de Jean Paul II, à Taouyah, dans la commune de Ratoma.
Au terme de ladite convention et des obligations de chaque partie, les bénéfices du partenariat, devaient se répartir comme suit :
-40% de la prestation médicale pour l’hôpital Jean Paul II ;
-60% pour le Groupe LIVE WELL INTERNATIONAL SARL ; et 30% des bénéfices nets, concernant les produits pharmaceutiques, après prélèvement de toutes les charges.
Il faut rappeler d’un mot, que pour sa part, le partenaire indien, non seulement a collecté, acheminé sur Conakry et installé au centre Jean Paul II, du matériel médical, technique, bureautique et autres, mieux, il s’est impliqué dans la cogestion, en y déployant des médecins venus d’Inde. Selon nos informations, certains y sont encore.
Au-delà, le Groupe indien, avait préfinancé à hauteur de plus six cent millions (600. 000.000) de nos francs les premiers travaux de rénovation de l’hôpital, sur la base d’un accord avec la société EGUI-BAT, à laquelle était dévolu ce travail, au terme d’un contrat d’une valeur de près de six milliards de francs guinéens, signé avec l’Etat en 2012.
Il a fallu seulement de trois mois de cogestion, pour que le partenaire soit confronté aux premiers écueils.
Très vite, le constat d’une volonté de la directrice de l’hôpital, de masquer et de gérer seule les rentrées d’argent, est fait.
A date, après un investissement de plus de 3 milliards de nos francs, le partenaire indien, réclame non seulement le remboursement du préfinancement des travaux de rénovation, mais aussi que les conséquences du non respect de la convention par la direction de l’hôpital Jean Paul II, soient entièrement tirées.
A suivre !
Aboubakri