Comme ils l’ont annoncé le vendredi dernier, jour où ils ont démarré leur débrayage, les travailleurs de la SOTRAGUI campaient ce lundi dans l’enceinte de la société.
Tôt le matin, tous les révoltés se sont joints au groupe qui maintenait le camp dans la cour pour bloquer la sorti des bus, afin de lever le ton.
Ils passent de débrayage à une grève, voire une révolte, car les travailleurs étaient tellement surchauffés ce que le DG à dû faire demi-tour en y venant.
Exprimant leurs ras-le bol devant les médias, ils ont dénoncé la mauvaise gestion qui caractérise cette société de transport public, depuis que M. Mohamed Bocar Sidibe, qu’il accuse aussi de mauvaise foie.
En conséquence, ils demandent non seulement le payement immédiat de trois mois de salaires impayés, mais aussi le départ sans délai du directeur général en question, et le rétablissement du Conseil D’administration.
Ajoutés à ces revendications, la remise sur pneus des bus immobilisés pour des pannes qui n’en valent pas la peine.
Ces travailleurs se sont surtout plaints de la situation de certains d’entre eux qui ne peuvent plus payer la scolarité de leurs enfants, d’autres qui ont été délogés, où encore un autre qui a perdu sa maman hier et qui au petit matin, n’avait même pas 5000 francs en poche pour faire face aux cérémonies d’enterrement de celle – là.
A les entendre ce matin, tristes, surchauffés, mais courageux et mobilisés sur place là bas, le salut qu’ils attendent désormais, doit venir du Président Alpha CONDE qui selon eux, doit agir rapidement pour sauver la SOTRAGUI…
D’ici là, le camp est maintenu sur place…
Nous y reviendrons