Le responsable de l’Assistance technique de la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES) auprès de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de la République de Guinée, Amadou Macka Diallo, séjourne, depuis mardi, 12 janvier 2016, dans la Commune Urbaine de Labé en Moyenne Guinée, rapporte l’AGP dans la Région.
Le responsable de l’Assistance technique d’IFES est venu animer l’atelier d’évaluation et de capitalisation de l’élection présidentielle du 11 octobre 2015, en vue de bien préparer les élections locales de 2016, qui pointent à l’horizon dans le pays.
Cet atelier de 5 jours mobilise 39 participants, composés des membres des démembrements de la CENI, la Cellule préfectorale de suivi du processus électoral, les sous-préfets, les secrétaires généraux des communes, le secrétaire général chargé des Affaires Administratives et Financières de la préfecture, l’attaché administratif chargé du Processus électoral et l’Unité de Sécurisation du Processus Electoral.
Ces participants réfléchissent sur la formation et l’observation électorale, l’opération de révision des listes électorales, la logistique et la sécurisation, la communication et la transparence, le scrutin et la remontée des résultats.
«Il est question de recenser les acquis et d’identifier les faiblesses de l’élection présidentielle du 11 octobre 2015, en vue de les corriger avant les élections locales de 2016», a expliqué le missionnaire de la CENI à Labé.
Dans le même ordre d’idée, il convient de signaler déjà, qu’en plus des problèmes techniques régulièrement dénoncés par les acteurs politiques guinéens, la CENI va être confrontée, cette fois-ci, à l’insuffisance de magistrats pour l’organisation des prochaines élections locales de 2016.
Amadou Macka Diallo a confié à l’Agence Guinéenne de Presse, que «ces élections locales, qui pointent à l’horizon en Guinée, s’annoncent plus complexes que les législatives de 2013 et la présidentielle du 11 octobre 2015».
M. Diallo a rappelé, que «ces échéances couplées concernent, non seulement les Communes Urbaines (CU) et Rurales (CR), mais aussi les Districts et Quartiers, d’où l’insuffisance de magistrats pour diriger toutes les Commissions Administratives de Centralisations des Résultats du Vote (CACRV) au niveau communal et au niveau de chaque district et quartier concernés par ce scrutin, comme l’indique la loi».
Dans les couloirs de la CENI, certains commencent déjà à suggérer l’organisation de ces élections de façon partielle par Région naturelle ou Administrative.
A noter, que le président de la CENI, Bakary Fofana a récemment exprimé l’engagement de son institution à organiser les élections locales avant fin juin 2016.
Source : AGP