Après l’ouverture forcée des banques, assurances et microfinances de la place, la FESABAG durcit le ton à travers une déclaration dont elle a fait lecture cet après-midi dans les locaux de votre quotidien en ligne, Guinéenews.
Tout en informant le mouvement syndical guinéen de l’utilisation de la force par le Gouverneur et ses cadres pour ouvrir les banques contre leur gré, la fédération syndicale autonome des Banques, Assurances et Microfinance de Guinée (FESABAG) a invité ses travailleurs à rester à domicile jusqu’à nouvel ordre. Et ce, pas avant la diffusion d’un message radiotélévisé du Secrétaire général.
Aussi surpris de constater l’actuel ministre de l’Enseignement Supérieur, Yéro Baldé dans cette délégation appuyée d’un lourd contingent d’hommes en uniformes armés, la FESABAG estime que de tels actes visent à saper les prochaines négociations.
A lire ci-dessous, l’intégralité de la déclaration ou suivre la vidéo sur le lien : …
Déclaration de la FESABAG
La fédération syndicale autonome des Banques, Assurances et Microfinance de Guinée (FESABAG) a le regret d’informer le mouvement syndical guinéen et les organisations syndicales internationales, de l’utilisation de la force en violation des lois de la République et des conventions internationales pour empêcher l’expression de la liberté syndicale au sein de nos structures.
En effet, la FESABAG, comme tous les organes du mouvement syndical guinéen (USTG – CNTG) a observé scrupuleusement, depuis ce matin du lundi 15 février 2016, le mot d’ordre de grève lancé par les deux centrales syndicales.
Contre toute attente et comme à son habitude, nous avons assistés à l’ouverture forcée de nos banques par le Gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) Monsieur Lounceny NABE, accompagné de son vice-gouverneur Monsieur Gomou, d’autres cadres de son cabinet et extraordinairement avec Monsieur Yéro Baldé, actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et cela avec l’appui d’un lourd contingent d’hommes en uniformes armés.
Cet acte d’un autre âge auquel nous avons assisté n’est pas de nature à maintenir un climat de quiétude et vise à saper les prochaines négociations.
Pour ce faire, nous condamnons avec la dernière énergie de tels agissements et demandons aux travailleurs et travailleuses de la FESABAG de rester à domicile jusqu’à nouvel ordre, qui fera l’objet d’un message radiotélévisé du Secrétaire général.
Unis, nous vaincrons. Camarades salut !!!
Ampliation :
– L’Inter-centrale
– Le médiateur de la République
– L’Assemblée nationale
– Uni-Africa, Uni-finance Nyon Suisse