Une partie du secteur de l’éducation est paralysée par une grève qui a débuté, lundi, dans les universités privées guinéennes dont les responsables réclament à l’Etat des redevances pour la prise en charge des étudiants boursiers, a constaté sur place le correspondant de APA.
Les fondateurs des institutions privées d’enseignement supérieur (IPES) avaient brandi récemment une menace de grève à partir d’une plateforme revendicative reposant sur leur collaboration avec le gouvernement dans la gestion des effectifs de boursiers affectés dans leurs institutions.
Face à l’attitude de l’Etat, ces établissements ont décidé de façon unanime ‘’d’observer un arrêt des cours dans toutes les institutions jusqu’à la satisfaction totale de leur plateforme revendicative ».
Les enseignants et étudiants ont été invités à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Les universités réclament le paiement des arriérés dus par l’Etat guinéen, dans le cadre des bourses d’entretien des étudiants qui ont été orientés par le gouvernement après leur admission au baccalauréat.
L’Etat guinéen a recours à des écoles pour combler le manque d’infrastructures publiques.
APA