Les rues de Conakry sont plus calmes que d’habitude ce lundi matin. Certains véhicules circulent et les rares taxis visibles montent les enchères « d’habitude nous payons 4000 GNF pour le tronçon Yimbaya/Kaloum. Aujourd’hui, on nous demande 10 mille GNF », témoigne Mohamed qui a dû retourner à la maison face à cette situation. A kaloum, siège de l’administration publique, le secteur public est généralement ouvert et fonctionne : ministères, banque centrale, etc. De nombreuses sociétés privées ont aussi ouvert. Les stations-service aussi fonctionnent. Le secteur de l’éducation est celui qui a le plus été paralysé. « nous sommes venus à l’école, on nous a dit de nous retourner qu’il y a la grève », témoigne Alseny, élève dans une école publique de Yimbaya (Matoto). Les banques primaires sont dans l’ensemble fermées. Cependant la BIG (Banque Islamique de Guinée) a, selon des témoin, ouvert.