La Cfdt*Journalistes demande que toute la lumière soit faite après le décès par balle d’un confrère guinéen Hadj Mohamed Diallo, 33 ans, collaborateur des médias privés Guinée7 (site Internet) et L’Indépendant (hebdomadaire) est décédé vendredi après avoir été blessé par balle lors de violences devant le siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, principal parti d’opposition).
Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour homicide volontaire tandis que quatre associations de la presse guinéenne ont dénoncé « un acte ignoble » dans un communiqué signé par l’Union des radiodiffusions et télévisions libres de Guinée (Urtelgui), l’Union de la presse libre de Guinée (UPLG), l’Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (Agepi) et l’Association guinéenne de la presse en ligne (Aguipel). Ces associations ont appelé à une marche blanche ce lundi et à une journée sans presse ce mardi.
Pour sa part, le syndicat des Professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a condamné « avec la dernière énergie cet acte qu’il qualifie de ‘’barbare’’ et d’atteinte à la liberté et à la vie des journalistes en Guinée. »
La Cfdt Journalistes, après avoir appris avec une profonde tristesse la disparition de ce jeune journaliste dans ces tragiques circonstances, déplore le climat de violence dans lequel les professionnels de l’information exercent encore leur métier en Guinée. La Cfdt Journalistes espère enfin que toute la lumière sera faite sur l’assassinat de ce confrère.
Communiqué du 8 février 2016
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* Confédération française démocratique du travail
