On vient de l’apprendre, Guillaume Curtis, est suspendu de ses fonctions de Directeur Général de l’ARMP (Autorité de Régulation des Marchés Publics).
C’est une sanction qui vient de lui être infligée par le CRDS (comité de règlement des différents et des sanctions), une instance qui siège au sein de l’ARMP, qui en a le plein pouvoir, conformément à l’esprit du décret portant création, missions et fonctionnement de l’institution.
Cette suspension est consécutive à la dernière rétractation de M. Curtis dans le dossier relatif à un marché de fournitures diverses entrant dans le cadre de la formation de 4.015 nouveaux policiers.
En effet, le CRDS, ne lui pardonne pas qu’il ait pris unilatéralement la responsabilité sur lui d’écrire à l’entreprise Kalilou Baro, sans le consulter, pour dire à cette dernière qu’au vu du travail fait par une nouvelle commission instituée pour évaluer toutes les offres des entreprises ayant soumissionné pour ledit marché, son offre doit être désormais rejetée.
Toute chose qui est totalement contraire à l’esprit et à la lettre de la décision datant du 05 Novembre, prise par le CRDS.
Autre reproche fait à M. Curtis, c’est le fait de s’être précipité pour recruter un cabinet pour auditer sa gestion.
Selon nos sources, aussitôt qu’il a appris que le président Alpha Condé, avait demandé qu’un cabinet soit recruté pour auditer sa gestion, M. Curtis, sentant le vent du boulet, aurait pris les devants pour recruter un cabinet d’audit à sa guise.
Depuis qu’il a été nommé à la tête de l’ARMP, en plus de prélever, sans requérir l’accord de principe de l’AGCGP, 1% sur tous les contrats, pour le compte de son institution, M. Curtis et sa direction, ont été cités dans certains dossiers de passation de marchés publics, de façon pas trop honorable.
Qu’est-ce qui sera fait de lui désormais, lui qui avait été éconduit du ministère des mines pour d’autres types d’égarements ?
A suivre !
Demba Sidicki