Comme nous vous le disions en exclusivité dans une de nos précédentes publications, le Directeur General de l’Autorité de Régulation de Marchés Publics (ARMP), a écopé d’une sanction d’un mois de suspension, pour faute grave. Alors que cette sanction court encore, c’est le Directeur technique de la formation et des appuis techniques de l’institution, M. Mohamed Sanoh, qui risque, à son tour, d’être soumis à une sanction sévère, suite à une accusation grave portée contre lui.
Selon nos informations, M. Mohamed Sanoh est accusé par une entreprise de la place, de tentative de corruption. L’entreprise en question, à travers son avocat, a déjà saisi l’ARMP à cet effet. Selon nos sources, qui sont restées peu bavardes sur cette affaire, l’organe technique chargé de tabler autour de telles situations à l’ARMP, et qui a été d’ailleurs saisi par le plaignant, qui est le Conseil de Régulation (CR), devrait, au cours d’une réunion qui ne va plus tarder, statuer sur cette affaire concernant M. Mohamed Sanoh.
Nous reviendrons en détail sur cet autre tourbillon qui mine l’institution même chargée de veiller à la régularité des conditions d’attribution des marchés publics, dans un pays sous perfusion financière de ses partenaires qui exigent entre autres, une lutte inlassable contre la corruption dans la gestion de la chose publique.