En compagnie du premier ministre, Mamady Youla, le ministre de la défense nationale, le Dr Mohamed Diané, était en ce début de week-end à Kindia, pour assister à la cérémonie marquant la fin de la deuxième opération de dépollution pyrotechnique à Kindia, a appris mosaiqueguinee.
Pilotée par les démineurs de la protection civile française, cette opération, qui a duré pendant sept semaines, revêt une importance capitale aux yeux des autorités avec la destruction de 260 tonnes d’explosifs et diverses munitions. Au total, ce sont ainsi cinq cent quatre-vingt tonnes (580) de munitions et d’explosifs meurtriers qui ont été détruites au cours de ces deux opérations, a-t-on appris.
L’architecte de cette initiative, à travers le département qu’il dirige, à l’occurrence le Dr Mohamed Diané, à exprimé tout d’abord toute sa gratitude aux partenaires, qui sont l’Union européenne et la coopération française, avant de relever les objectifs et les attentes de la Guinée dans ce domaine.
«Certes, d’autres défis nous attendent, liés notamment à l’existence prouvée de mines antipersonnel sur le site. Je reste cependant convaincu qu’avec la conjugaison de nos efforts et l’apport de toutes les compétences, nous saurons valablement relever ces défis, surtout qu’ils relèvent des conventions d’Ottawa dont la République de Guinée est partie. Faut-il le rappeler : celles-là prônent la destruction des mines antipersonnel ainsi que l’interdiction de leur emploi, stockage, production et transfert. La Guinée sollicite par conséquent, l’assistance continue de l’Union européenne et de la Coopération française pour la destruction de ces engins explosifs, non seulement à Kindia, mais aussi dans les zones de Kankan, Boké et Koundara. »
Pour terminer, le Ministre de la défense a rappelé l’engagement qui est le sien, à mettre en œuvre la politique de son patron, le Président de la République, qui tient à ce que priorité soit donnée à la défense et à la protection de la vie. « C’est notre devoir », a insisté le Ministre de la Défense.
ML Cissé