Le président de la Cour constitutionnelle -qui a marqué son nom en or lors de la prestation de serment du président Alpha Condé- traverse en ce moment une période assez agitée. Au sein de son institution, des voix s’élèvent pour lui demander des comptes autour de la gestion du budget. Celui qui a appelé le chef de l’Etat guinéen à ne pas céder aux chants des sirènes n’entend pas abdiquer de sitôt, selon une source. Kélèfa Sall veut jouer toutes cartes pour laver les soupçons qui pèsent sur lui. Selon un juriste, sur le salaire d’un membre de cette Cour, « la loi organique indique que le salaire minimum d’un membre de la Cour est le double du salaire du ministre ». Et si les choses se corsent pour Sall, quel recours? « Sur le plan légal, rien ne peut l’enlever. », ajoute le juriste qui n’exclut pas un rapport de force défavorable.
Mise en place à la veille de la présidentielle du 11 octobre dernier, la Cour constitutionnelle est composée de 9 membres élus pour 9 ans.
Par Mediaguinee