A l’occasion de la journée internationale des femmes Africaines, votre quotidien d’informations générales le site www.femmesafricaines.info a fait un entretien exclusif avec une brave femme qui pratique le métier de journalisme et dont les femmes sont rares dans cette spécialité du Journaliste Reporter d’Image (JRI). Son nom est Aïssata Fofana, cameraman du groupe de presse chérie FM TaTV. Avec elle nous avons débattu plusieurs sujets notamment l’amour qu’elle a pour le métier de journalisme, les problématiques du genre dans ce métier, et la recrudescence du viol et des violences faites aux femmes.
A l’entame de son intervention, Aissata Fofana journaliste cameraman a tout d’abord avoué que malgré quelques difficultés rencontrer dans ce noble métier, elle arrive à s’en sortir.
« Parfois ce travail n’est pas facile, comme on n’a opté pour ce métier don je me dis quand même que j’arrive à m’en sortir, bien que sa ne soit pas facile. Pour moi ce métier est une passion d’abord, je l’ai choisit par passion et Dieu m’a aider et on m’a orienté à l’institut ISIG de Kountia, la première institution d’enseignement publique de journalisme et communication c’est là que nous avons appris à être JRI, des journalistes indépendants. C’est-à-dire tu viens sur le terrain, tu film, tu monte et tu mets ta voix, donc là tu ne fais que le près à diffusé. Comme ça tu peux être indépendant, par ce que tu fais le travail d’une équipe. Souvent nous voyons sur le terrain quant un journaliste viens, il faut avoir le caméraman, le preneur de son, donc c’est tout ça là réuni en un, en faite c’est ce qui veut dire JRI », a-t-elle avouée.
Et d’ajouter, elle affirme que le concept de JRI n’est pas trop développer en Afrique subsaharienne notamment ici en Guinée : « chez nous ici en Guinée, c’est toujours l’ancien système qui continu. Et Dieu m’a aider lorsque je suis arrivé à TaTV, c’est un peux le seule média ou toute l’équipe entière exerce ce métier, le JRI, donc tout le monde est JRI là-bas, les femmes comme les hommes. Nous évoluons avec différence de matériel, il y’a les petites caméras, les grosses, donc on arrive vraiment à manipuler tout ces matériaux et vraiment ça encourage, par ce que je suis fière, ce que j’ai appris à l’école c’est ce que j’exerce dans la vie. Et à part ça aussi je peux aussi être indépendante, lorsque j’aurais mon matériel, je peux être indépendante et travaillé pour moi. Donc c’est ça un peut l’avantage d’être JRI, et sur le terrain parfois comme tu es seule et le boulot les autres font en équipe et toi tu le fais seule, ce n’est pas facile mais on n’arrive à s’en sortir », a-t-elle ajoutée.
Contrairement à plusieurs femmes, elle se distingue par son dévouement a travers plusieurs hommes dans ce métier.
« Par rapport au genre c’est une fierté, mois je suis du genre à ne pas me lamenter trop, je ne m’inscrit pas trop dans la logique il faut l’équité ou non, mais je peux prouver ce que je peux faire, je peux prouver qu’une femme ce n’est pas seulement fait pour la cuisine. Ce qui me rend vraiment fière aujourd’hui, la plus part du temps quand je me retrouve dans un évènement, parmi tout un ordre de journaliste, des hommes, des caméramans je suis la seule femme. Et là vraiment je suis très apprécier par les gens, ils m’admirent, ils m’approchent pour me dire vraiment du courage, surtout quand on me voit avec les grosses caméras, les gens étonnés de voir une femme qui peux elle aussi filmé, c’est ainsi qu’ils me prennent comme référence. Vraiment je dis Dieu merci et je remercie mes parents de m’avoir donné un bon encadrement. Donc sur ce point quand même vraiment je me considère un peut comme une référence, je ne me plain pas ».
Pour clore, elle lance un message pour une autonomisation des femmes : « Il ne faut pas se dire que quand on n’est femme tout es facile, rien n’est facile dans cette vie, mais il faut savoir se battre pour mérité sa place, se battre pour se dire que oui tout est possible dans cette vie. Partout ou je pars j’essaye vraiment d’être optimiste, je me fixe des objectifs et puis j’essaye de les atteindre, quelques soit les obstacles je me dis que oui c’est juste pour un temps, cela ne peux pas me décourager. J’encourage les femmes qui se battent, j’interpelle aussi celles qui préfèrent la facilité de se dire que la vie c’est un temps mais pas tout le temps, donc la facilité c’est jusqu’à un moment, on peut t’épauler c’est jusqu’à un moment, donc il faut que les femmes se lève, se mobilisent, et essayer d’avancer, essayer de s’autonomiser, surtout les femmes d’essayer d’arriver au bout de l’autonomisation, il n’y a que comme sa que les femmes peuvent s’épanouir en Guinée comme partout ailleurs en Afrique », a-t-elle conclu.
Entretien réalisé par
Bolokada Sano