Au lendemain de la rétention en garde à vue du député Ousmane Gaoual Diallo au PM3 à Matam, Guineematin.com a joint au téléphone l’ex ministre de la communication devenu opposant, Alhousseiny Makanera Kaké.
Dans notre communication de ce mercredi 3 août 2016, le désormais président du Parti National pour le Développement a parlé d’une justice à deux vitesses.
« Je pense que la seule chose qui est très regrettable, c’est le fait qu’il y ait la justice à deux vitesses. J’ose croire que si ce que monsieur Ousmane Gaoual a dit est condamnable, il faudrait aussi condamner ceux qui disent qu’ils ont mobilisé 6 000 contre-manifestants », a expliqué Makanéra Kaké.
Pour l’ancien ministre de la Communication, devenu opposant, préparer des contre-manifestants est un « attentat à la Constitution ». Un acte prévu et puni par le Code pénal guinéen… « Faire des contre manifestations est un attentat à la Constitution. Un fait prévu et puni par la Constitution guinéenne et la condamnation peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement ! Organiser des contre-manifestations est une opposition à la liberté d’expression et le droit consacré par notre constitution », a rappelé l’opposant devenu lui aussi très critique face au régime d’Alpha Condé.