La fonctionnaire parlementaire en disponibilité, aussi présidente de l’Union Citoyenne pour l’Education et la Réinsertion Pérenne par l’Action Communautaire ( UCERPAC) , militante de premières heures du parti RPG a accordé une interview à notre reporter. Au cours de laquelle, elle s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité sur fond de dénonciation des maux dont souffrent les citoyens de matam. Interview…..
Madame, les élections communales pointent à l’horizon. Les candidatures se font aussi entendre partout. Seriez-vous aussi candidate à ces élections ?
Je vous remercie, votre question est la bienvenue par rapport aux prochaines échéances électorales, je vous dirai que c’est une question qui m’intéresse à plus d’un titre. Etant donné que je suis de cette commune de Matam depuis 40 ans, je ne connais qu’ici. C’est cette commune qui m’a façonnée, donc en tant que citoyenne, je sollicite être candidate dans la conquête de la gestion de la mairie de Matam.
Pour quelles causes, solliciteriez-vous être candidate pour la mairie de Matam ?
Les causes sont énormes, vous savez au même titre que moi que Matam n’a pas innové depuis. La commune de Matam abrite le deuxième marché d la sous région après celui de Lagos, mais la commune de Matam est la dernière des cinq de la capitale pour ne pas dire de la Guinée. Ce marché est aujourd’hui la dernière commune de la capitale pour ne pas dire la Guinée. Vous voyez même le siège de la commune de Matam, c’est une honte. Ceux et celles qui fréquentent cette commune m’ont rapporté que les toilettes sont délabrées avec une odeur nauséabonde qui dégage. Face cette honte, étant fille de cette commune que j’aime depuis mon enfance, avec mes collaborateurs, je sollicite ma candidature au nom du parti RPG-Arc-en-ciel pour être le Maire de Matam, la commune qui a déjà une jeunesse désorientée, désœuvrée. Il est donc temps de créer des emplois pour cette jeunesse. Il y a une semaine, je visitais un centre de santé où mon père travaillait pendant des années mais aujourd’hui, il faut aller à ce centre avec son état de dégradation très poussé, c’est alarmant.
Voulez-vous être maire de Matam, avez-vous des liens préalables avec les citoyens de Matam ?
Mes liens avec les citoyens de Matam, je vous dis depuis deux ans je suis en contact direct avec cette population. Nous avons, dans les 24 quartiers, les antennes, des clubs d’amis partout et nous tenons chaque mercredi l’assemblée générale avec notre association UCERPAC qui réunit une bonne parti des citoyens. Je vous dis à Matam, nous avons notre amie Bountouraby Sogué qui regroupe quotidiennement des populations autour d’un idéal, le bien être de Matam. Bref, nous tenons des réunions partout. Aussi, nous organisons les actions humanitaires, sociales, l’assainissement des mosquées, des marchés, les caniveaux, le trottoir. Entre les citoyens de Matam et moiu, le contact est bien. Nous avons réussi à réunir les hommes et les femmes de tous les grands partis.
Parlez-nous de la genèse de votre lien avec le RPG-Arc-en-ciel ?
Je suis une militante de première heure au RPG depuis que j’étais au lycée, depuis que le prof Alpha CONDE n’était pas encore rentré à Conakry. J’ai participé au divulgation des tracks banquant étant qu’élève, j’étais au stade de coleah. Les réunions du parti se tenaient chez nous les familles Bayo et Condé de la cité fonctionnaires en face de la cité Douanes avec les cadres, il y’en a qui sont députés aujourd’hui peuvent le témoigner. Ma maman qui était une militante engagée du RPG, . Sans doute, bien avant les élections de 2010, il y a des partis qui me font cours mais j’ai dit que je suis du RPG et je resterai du RPG. Je ne peux pas me battre pour un parti durant des années et quitter ce même parti par ce qu’il ne m’a pas fait quelque chose, je ne le ferai jamais. L’essentiel , j’ai pu réorganiser ma vie de moi-même sans le parti, donc c’est une conviction. Je suis RPGiste. D’autres me disent pourquoi ne pas être une candidate indépendante, j’ai dit non, j’ai une référence, c’est le RPG. Je veux être sur la liste du RPG pour être le maire de Matam.
Avez-vous des promesses à tenir pour les citoyens de Matam une fois élue Maire ?
Tout ce qu’on dire de bien dans la commune Matam, c’est le carrefour de Moussoudougou où se trouve le monument du feu Almamy Samory Touré. A part cela, il n’y a rien. Donc cela veut dire que tout est prioritaire à Matam. Nous allons d’abord créer un nouveau marché réservé aux marchands ambulants, améliorer d’autres marchés. Avoir un marché digne de ce nom qui pourra abriter beaucoup de commerçants et de marchands pour que les rues soient libérées parce qu’à Matam, on a constaté qu’il n’ya même pas de trottoir, sinon des fois on a envi de marcher à pieds mais il n’y a pas de lieux pour ça. La population de Matam de 1990 est différente de celle de 2016, donc les citoyens sont dans le besoin en centre de santé les équipés, former le personnel, construire d’écoles. Les routes seront une de nos priorités . Aussi la gestion des ordures, la Création de marchés la Construction de canaux et de canalisation.
Pas de bonne route à Matam. Il y a le manque d’eau. Nous allons nous atteler à toutes ces priorités là. Nous avons plein de projets qu’on ne pourra pas dévoiler ici à travers son expérience suite à mes multiples voyages, j’ai déjà des contacts à l’extérieur notamment avec une société suédoise qui doit m’envoyer une invitation d’intention au ministre de la santé. Ils viendront construire des centres de santé, les équiper, former le personnel ainsi des emplois seront créés, les négociations vont bon train.
Une fois élue, je serai le maire de toute la commune de Matam, de tous les habitants de Matam, donc ma démarche est résolument positive pour construire l’avenir de notre cité en restant fidèle à ses racines autour d’un projet d’intérêt commun et non partisan dans une volonté de rassemblement des Matamkas. Ma priorité ici, ce sont la jeunesse et les femmes. La priorité de mon engagement est la qualité de vie de chacun, l’Éducation des citoyens à l’entretien de la protection de l’environnement de Lanséboungni à Bonfi, bref de l’est à l’ouest et du nord au sud de Matam. Merci.