C’est une nouvelle pièce, la moins inattendue qui soit, qui vient corser un peu plus le puzzle d’une filandreuse affaire qui traine depuis Mai 2013, depuis trois ans donc.
Elle oppose pour rappel, la Société Hamana appartenant à l’homme d’affaires Mohamed Kourouma à Transco, une société de consignation, manutention et transit. Sans oublier, le troisième larron, la société Safricom de El Hadj Alsény Barry.
La nouvelle donne dans cette affaire, pendante devant la Cour suprême de Guinée, c’est l’apparition dans le dossier d’une femme d’affaires Togolaise, qui réclame à la société Hamana, la valeur marchande de 8.500 tonnes de riz. Ce qui se chiffrerait à plus de 3 millions de dollars US.
Cette femme d’affaires, du nom de Meyer, patronne de la société Goodness Commodities-Togo, lasse d’attendre indéfiniment, se serait vue obligée d’impliquer son Etat, pour espérer rentrer dans ses bourres.
Ainsi, elle se serait directement adressée à son président, Faure Gnassingbé, qui à son tour, a saisi son homologue guinéen, le président Alpha Condé, par ailleurs, attendu à Lomé samedi dans le cadre d’un sommet sur la sécurité maritime en Afrique.
Embarrassé par cette saisine de son homologue togolais, le président Alpha Condé, a instruit aux ministres du commerce et celui de l’industrie de tirer cette situation au clair, dans les meilleurs délais.
Une commission a été mise sur place à cet effet. Et sous la direction des deux ministres, une visite au port autonome de Conakry, dans les entrepôts de Transco, a eu lieu le lundi 10 octobre, en présence de la femme d’affaires togolaise, obligée de venir sur Conakry.
Cette commission continue de fouiller et de confronter les données.
Dans un courrier bétonné, puisqu’adossé à tous les éléments de preuves, adressé au Directeur national du commerce intérieur, membre de la commission, la Société Transco a battu en brèche les accusations du PDG de Hamana, qui prétend que la société de consignation, n’a pas fait débarquer la cargaison en question à Conakry, en raison de son état d’avarie complète.
En attendant le rapport de cette commission, la femme d’affaires togolaise, insiste et persiste, indiquant que M. Mohamed Kourouma, PDG de la société Hamana, ne lui a pas payé un radis au titre de sa cargaison, concédée, apprend-on par voie de connaissements endossés.
A suivre !