Les Clubs « Penser la France » ont lancé une pétition internationale pour faire passer Nicolas Sarkozy devant la Cour pénale internationale (CPI). Dans un document qu’ils ont adressé à Algeriepatriotique, les initiateurs de la pétition expliquent pourquoi ils militent pour que Nicolas Sarkozy soit jugé par la CPI : il est responsable du chaos libyen, résultat d’une « politique internationale scandaleuse ». Les Clubs « Penser la France » travaillent actuellement à réunir l’ensemble des éléments susceptibles d’être portés à la connaissance du procureur près la CPI.
Parallèlement, ils vont saisir l’ensemble des parlementaires français d’une demande d’ouverture d’une procédure devant la Haute Cour. Les Clubs « Penser la France » accusent Bernard-Henri Lévy, Henri Gaino, Max Gallo, etc., et Nicolas Sarkozy d’avoir « trahi les valeurs républicaines françaises » et ajoutent que, « pour de misérables calculs politiciens », le Parti socialiste est resté silencieux face à la « véritable entreprise criminelle d’Etat » qu’ont été les bombardements sur les populations civiles en Libye et l’assassinat du chef de l’Etat de ce pays grâce à l’intervention de l’armée française.
Non seulement c’est une honte pour la France, mais, estiment-ils, ces crimes appellent la mise en cause pénale des responsables politiques français. Ils annoncent des initiatives qui seront prises sur Paris dans les prochains jours et prochaines semaines.
On sait que de nombreuses révélations publiées dans les médias français ont établi que Sarkozy a mangé dans la main de Kadhafi, et tous les observateurs honnêtes en ont conclu que c’est ce qui explique l’acharnement de l’ancien président français à se débarrasser de ce témoin gênant qu’était le guide libyen.
Une autre explication est donnée par les Clubs « Penser la France »: « depuis la fin des années 90, la France a décidé un alignement total sur les politiques de l’Otan, dessinées à Washington, en renonçant à sa politique – héritée du général de Gaulle – d’équilibre entre sud et nord, est et ouest ; réalité ancienne qui – même différemment – persiste ». Aujourd’hui, constatent les initiateurs de la pétition internationale, « les Français vont devoir payer le prix de ce chaos ».