Le Secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines a expliqué ce jeudi au téléphone de Guinéenews les raisons qui ont poussé son parti à bouder la rencontre convoquée par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. La rencontre fait suite à la signature de l’accord politique issu du cadre de dialogue politique inter guinéen par les différentes parties le 12 octobre dernier.
Pour Baïdy Aribot, le communiqué est précis: il convoque les signataires et puisque nous ne sommes pas des signataires, on y a rien à faire », a-t-il laissé entendre au bout du fil.
Il précise, par ailleurs, que l’UFR est la troisième force politique du pays qui a en plus un groupe parlementaire. Donc, affirme-t-il, «on ne peut nous traiter comme si nous ne représentons rien dans ce pays. »
Baïdy Aribot rappelle en outre que son parti avait signé l’accord de 2015 qui était le fondement des accords discutés récemment. Pour lui, c’est sur cette base que les acteurs politiques devraient discuter. «Le dialogue devrait être inclusif, consensuel et qui concerne l’ensemble des acteurs politiques. Mais les gens se sont arrangés à encore ramener le problème de positionnement au cœur des débats alors que cela n’avait rien à voir là-dedans », a-t-il fait savoir.
Poursuivant dans la même logique, Baïdy Aribot affirme : «si c’était un problème de positionnement, on devrait amener le PEDN de Lansana Kouyate à signer puisque ce parti n’a pas le même positionnement que nous sur l’échiquier politique. Le PEDN n’a pas de représentant au gouvernement mais mieux, il est de l’opposition radicale et refuse de siéger à l’Assemblée Nationale.»
Par ailleurs, le député de Kaloum considère que le fait de dire que c’est l’opposition républicaine qui a participé à ce dialogue, est un faux débat. Sinon, argue-t-il « certains partis qui se réclamaient hier de cette formation politique, n’allaient pas se constituer aujourd’hui dans le Front pour contester les conclusions de ce dialogue.’’
Selon lui, il était mieux que l’UFDG, majoritaire de l’opposition et le RPG majoritaire de la mouvance, s’entendent de la manière dont les élections doivent se passer. » Le Secrétaire exécutif de l’UFR confie que son parti compte se faire entendre au moment venu.