La ville marocaine de Marrakech, capitale mondiale du climat. Elle accueille à partir de ce lundi 07 Novembre, la COP 22, ou la 22ème Conférence des Parties, autrement des pays signataires de l’accord de Durban, dans le cadre du développement durable.
Aussi jusqu’au 18 courant, dans le cadre de cette COP 22, experts, décideurs et acteurs de tout genre, se pencheront sur les évolutions concernant notre planète, en termes de menaces, mais aussi d’efforts à fournir pour enrayer les dérives climatiques qui la guettent.
La Guinée est présente à ce rendez-vous, à travers une délégation conduite par la ministre de l’Environnement, Mme Christine Sagno.
Comme cela est de coutume, la COP 22, sera l’occasion de faire une évaluation concrète des engagements internationaux pris à Paris, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement de la planète.
Il s’agira ainsi de se poser ces quelques questions qui suivent : quel est le bilan de la COP 21 et en quoi est-elle contraignante pour les États ? Quels sont ses points forts et ses points faibles ? Comment expliquer son entrée en vigueur aussi rapide (il fallait un minimum de 55 pays émettant 55 % de gaz à effet de serre) ? Pourquoi la Chine et les États-Unis ont-ils ratifié le texte si rapidement ? L’augmentation minimale de 2° d’ici la fin du siècle pourrait-elle être atteinte ? Comment organiser les mécanismes de contrôle et de sanctions ? Quels espoirs raisonnables pourra-t-on avoir ?