Les médias occidentaux se basent-ils toujours sur des sources crédibles dans leurs reportages sur la Syrie ? La réponse de cette journaliste canadienne a laissé sans voix son interlocuteur.
La démonstration a eu lieu lors d’une conférence de presse ayant pour thème «Contre la propagande et le changement de régime en Syrie», organisée par la Mission permanente de la République syrienne auprès de l’ONU. Etaient invités à y participer les journalistes et activistes internationaux dont les efforts, comme l’ont noté les organisateurs de la conférence, «aident à réfléter la réalité de ce qui se passe en Syrie.» Parmi les participants, la journaliste canadienne Eva Bartlett, qui s’est plusieurs fois rendue en Syrie depuis 2014, et avait passé auparavant quelques années à Gaza, travaillant à recueillir les témoignages directs des habitants de ces régions au centre de conflits.
Lors de la conférence, Eva Bartlett est soudain interrogée par son collègue norvégien du journal Aftenposten. Il cherchait à comprendre comment elle pouvait accuser les médias grand public de mensonges sur la situation en Syrie.
Deux minutes ont suffi à Eva Bartlett pour faire voler en éclats le mythe de la crédibilité des soi-disant «médias de qualité».