Mahmoud Thiam, 50 ans, qui a également la nationalité américaine, a été arrêté mardi dernier à New York, où il vit. Il lui est reproché d’avoir reçu environ 8,5 millions de dollars des entreprises chinoises, filiales d’un conglomérat non identifié, quand il était ministre des Mines et de la Géologie de la République de Guinée entre 2009 et 2010 sous la transition militaire.
Selon des témoins, Mahmoud Thiam, pendant qu’il était en Guinée, préférait à sa voiture de fonction, qu’il aurait offerte à une de ses parentes, une Lamborghini 4X4. Prix minimum ? 300 mille euros. Et habitait dans penthouse situé dans un immeuble de la corniche de Dixinn où il payait 12 mille euros le mois. Autant dire que l’homme menait une vie ostentatoire, comme une star hollywoodienne!
Quid de ses rapports avec Vale?
Selon une source venant du milieu des Mines, Mahmoud Thiam a acheté à prix d’or son maintien dans le gouvernement de la Transition. On sait que c’est avec le deal de CIF (le consortium chinois) que le train de banlieue -Conakry Express- a été mis en place. Les autorités ont récemment révélé que ce train marchait sans aucun contrat officiel avec le gouvernement guinéen. Il était l’homme qui portait la mallette des bakchichs pour la junte militaire. C’est dans ce cadre, nous dit notre source, que Vale, la société brésilienne, lui aurait aussi payé une importante somme d’argent. ‘‘Si les enquêteurs fouillent du côté de Londres, ils trouveront certainement les traces de cet argent’’, suggère notre interlocuteur.
500 mille dollars pour un ministre des Affaires étrangères de la sous-région
Selon la plainte formulée contre Mahmoud Thiam, dans le cadre des pots-de-vin avec les Chinois, il aurait donné 500 mille dollars à un ministre des Affaires étrangères d’un pays de la sous-région. Pour le moment, on ignore le nom de ce ministre. Cependant, on sait que le président sénégalais de l’époque, Abdoulaye Wade, était très proche de la junte de Conakry, au point d’en être le parrain, et le principal défendeur à l’internationale. Les bons et loyaux services rendus par ‘‘Gorgui’’ à la junte étaient-ils désintéressés? Attendons de voir.
Mahmoud Thiam, 50 ans, qui a également la nationalité américaine, a été arrêté mardi dernier à New York, où il vit. Il lui est reproché d’avoir reçu environ 8,5 millions de dollars des entreprises chinoises, filiales d’un conglomérat non identifié, quand il était ministre des Mines et de la Géologie de la République de Guinée entre 2009 et 2010 sous la transition militaire.
Selon des témoins, Mahmoud Thiam, pendant qu’il était en Guinée, préférait à sa voiture de fonction, qu’il aurait offerte à une de ses parentes, une Lamborghini 4X4. Prix minimum ? 300 mille euros. Et habitait dans penthouse situé dans un immeuble de la corniche de Dixinn où il payait 12 mille euros le mois. Autant dire que l’homme menait une vie ostentatoire, comme une star hollywoodienne!
Quid de ses rapports avec Vale?
Selon une source venant du milieu des Mines, Mahmoud Thiam a acheté à prix d’or son maintien dans le gouvernement de la Transition. On sait que c’est avec le deal de CIF (le consortium chinois) que le train de banlieue -Conakry Express- a été mis en place. Les autorités ont récemment révélé que ce train marchait sans aucun contrat officiel avec le gouvernement guinéen. Il était l’homme qui portait la mallette des bakchichs pour la junte militaire. C’est dans ce cadre, nous dit notre source, que Vale, la société brésilienne, lui aurait aussi payé une importante somme d’argent. ‘‘Si les enquêteurs fouillent du côté de Londres, ils trouveront certainement les traces de cet argent’’, suggère notre interlocuteur.
500 mille dollars pour un ministre des Affaires étrangères de la sous-région
Selon la plainte formulée contre Mahmoud Thiam, dans le cadre des pots-de-vin avec les Chinois, il aurait donné 500 mille dollars à un ministre des Affaires étrangères d’un pays de la sous-région. Pour le moment, on ignore le nom de ce ministre. Cependant, on sait que le président sénégalais de l’époque, Abdoulaye Wade, était très proche de la junte de Conakry, au point d’en être le parrain, et le principal défendeur à l’internationale. Les bons et loyaux services rendus par ‘‘Gorgui’’ à la junte étaient-ils désintéressés? Attendons de voir.
Le cas de Kassory Fofana
La justice américaine s’était intéressée à Mahmoud Thiam dans l’affaire de corruption dont était accusé BSGR de Beny Steinmetz. Ibrahima Kassory Fofana, ministre d’Etat, ministre chargé des partenariats public-privé, a été à l’époque interrogé par les enquêteurs américains. S’il a, à ce moment, nié avoir participé à ce vaste réseau de corruption, il faut cependant rappeler que Kassory ne ratait aucune occasion pour clouer au pilori le gouvernement guinéen dans cette affaire.
Gros jean comme devant, lui qui rêve aujourd’hui d’occuper la Primature guinéenne, faisait, disait-on à l’époque, des pieds et des mains pour que la Guinée perde le procès devant celui qui voulait s’accaparer des gisements du Simandou, BSGR. Peine perdue, il usera néanmoins de ses talents politiques pour accéder aux rouages de Sékhoutouréyah, pour mieux ramener le milliardaire franco-israélien dans les grâces du Palais.
Dans le milieu des Mines guinéennes, il se dit que c’est Kassory qui a recommandé Mahmoud Thiam à Kabinet Komara, le Premier ministre de la junte militaire. C’est dire que Thiam lui doit beaucoup. Alors, a-t-il voulu lui rendre une fière chandelle en lui faisant des petits trous sur sa manne financière, fruits des pots-de-vin en Guinée ? On sait que dans la plainte contre Thiam, il est aussi dit que d’importantes personnalités guinéennes ont bénéficié de sa ‘‘largesse’’. La difficulté d’un homme comme Kassory, s’il est cité, réside dans ce qu’il vient, selon une autre de nos sources, d’acquérir la nationalité américaine et qu’il a des propriétés aux USA. Et donc soumis au Foreign Corrupt Practices Act, la loi américaine sur les malversations à l’étranger.
Gros jean comme devant, lui qui rêve aujourd’hui d’occuper la Primature guinéenne, faisait, disait-on à l’époque, des pieds et des mains pour que la Guinée perde le procès devant celui qui voulait s’accaparer des gisements du Simandou, BSGR. Peine perdue, il usera néanmoins de ses talents politiques pour accéder aux rouages de Sékhoutouréyah, pour mieux ramener le milliardaire franco-israélien dans les grâces du Palais.
Dans le milieu des Mines guinéennes, il se dit que c’est Kassory qui a recommandé Mahmoud Thiam à Kabinet Komara, le Premier ministre de la junte militaire. C’est dire que Thiam lui doit beaucoup. Alors, a-t-il voulu lui rendre une fière chandelle en lui faisant des petits trous sur sa manne financière, fruits des pots-de-vin en Guinée ? On sait que dans la plainte contre Thiam, il est aussi dit que d’importantes personnalités guinéennes ont bénéficié de sa ‘‘largesse’’. La difficulté d’un homme comme Kassory, s’il est cité, réside dans ce qu’il vient, selon une autre de nos sources, d’acquérir la nationalité américaine et qu’il a des propriétés aux USA. Et donc soumis au Foreign Corrupt Practices Act, la loi américaine sur les malversations à l’étranger.