Face à la colère de l’UFDG suite à la non adoption du projet de code électoral révisé, le PEDN de Lansana Kouyaté se réjouit et rappelle qu’il avait pourtant invité les acteurs de l’opposition à ne pas participer à un nouveau dialogue en 2016.
Parlant d’abord du point 2 de l’accord du 12 octobre 2016, François Bourouno, porte-parole du PEDN, rappelle que la codification du contenu de ce point, serait antidémocratique. «Nous avons été le premier parti à mettre les gens en garde par rapport à l’adoption d’une telle disposition, qui remet en cause les acquis qui consolident le respect des droits du citoyen», a déclaré le porte-parole du PEDN, joint au téléphone par la rédaction de Mosaiqueguinee.com.
D’ailleurs, le PEDN, selon lui, avait estimé que les acteurs n’avaient pas besoin d’un autre accord en 2016. Il fallait simplement mettre en place des modalités d’application de l’accord d’août 2015. Pour le PEDN, ça ne servait à rien d’aller à un nouveau dialogue alors que les conclusions issues des précédents accords n’avaient pas été respectés.
L’UFDG se dit victime d’une manœuvre de la mouvance parlementaire qui a voulu changer les règles du jeu à la dernière minute. François Bourouno n’est pas d’accord avec les leaders du parti de Cellou Dalein Diallo. «Personne ne doit s’estimer trahi dans cette affaire, c’est le peuple de Guinée qui a été trahi», déclare pour sa part, le porte-parole de la formation politique de l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté.
Alhassane Djigué