La Nouvelle DG de l’Agence Guinéenne des Spectacles (AGS), Sayon Bamba, nommée il y a seulement quelques jours par le Président de la République, a rencontré le personnel de cette structure étatique presqu’à l’agonie. Au menu de la rencontre, prendre contact avec les cadres et faire l’état des lieux.
A l’issue de la séance, le constat est resté moins reluisant pour la direction de cette structure qui, selon les spécialistes du spectacle, aurait pu constituer une source importante de financement pour l’Etat guinéen.
Selon nos informations, il n’y aurait plus que 359.641 francs guinéens dans les comptes de l’agence. Or, s’étonne Aly Bongo Lenno, journaliste culturel et ancien président de l’Association des Journalistes et Animateurs Culturels de Guinée (UJACGUI) « la licence d’entrepreneur de spectacles coûte 10 millions gnf par an, le renouvellement à 5 millions et le dépôt de date à 500 mille ».
En plus de cette catastrophe, il faut ajouter que le site internet de la structure ne marcherait plus, selon nos informations.
C’est à se demander alors quelle a été la gestion de ceux qui ont été à la tête de l’AGS après le départ de Malick Kébé, et qui viennent de passer la main à Sayon Bamba. Où est l’inspection générale de l’Etat ? Ne devrait-on pas organiser un audit sérieux pour clarifier davantage les choses au sein de l’AGS ?
C’est donc dans ces conditions pénibles que la nouvelle directrice démarre pour essayer de donner un souffle nouveau en parvenant à engranger plus de ressources pour l’Etat dans le domaine des spectacles comme le font l’OGP et la LONAGUI dans leurs domaines respectifs. C’est bien possible si elle décide de se démarquer et de faire honneur à la jeunesse !
TAC