Des soucis pour les occupants d’un immeuble appartenant à l’Etat, situé au quartier Almamya, dans la commune de Kaloum.
Dans des courriers signés du Directeur Général du patrimoine bâti public, adressés aux locataires de ce bâtiment, appelé immeuble P.Z, non seulement, il leur est notifié la résiliation de leurs contrats, pire, il leur est demandé de libérer les lieux, dans un délai d’un mois.
Raison invoquée par la Direction Générale du patrimoine bâti-public, l’impératif d’une requalification du parc immobilier locatif de l’Etat.
Problème, le délai d’un mois accordé aux occupants pour ‘’débarrasser le plancher’’.
Face à cette mesure qu’ils qualifient d’injuste, ces locataires, qui ont reçu pour la plupart, la sommation le 1er Février dernier, viennent d’écrire à M. Mohamed Lamine Yayo, avec ampliation à plusieurs autorités du pays dont le Chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé.
Ils contestent en ces termes, les conditions de résiliation de leurs contrats : « En se référant à la législation guinéenne, il est prévu deux types de délais, car en matière de préavis, d’abord pour le bail à usage de bureau, le délai est de six mois, tandis que celui à usage d’habitation, est de trois mois contrairement à ce qui est mentionné dans la correspondance. Le délai étant très court, ne permet pas un déménagement paisible et sécurisant, mieux nous sommes en pleine année scolaire; alors que nous avons des enfants à l’école, ce qui risque de perturber leurs études. Enfin, vous n’êtes pas sans savoir que pour se loger à Conakry, ce n’est pas du tout, chose facile, surtout quand il n’y a pas d’argent », avancent-ils, dans leur réplique.
C’est pourquoi, ils demandent ce que voici : « Nous faisons appel à votre sens patriotique de même qu’à votre humanisme. En conséquence, Monsieur le DG, nous sollicitons très respectueusement de votre bienveillance, l’obtention d’un délai raisonnable (prolongement), permettant aux enfants de suivre normalement l’année académique, aussi l’octroi d’une aide (dédommagement) substantielle favorisant un meilleur recasement, étant donné que nous avons été pendant des décennies vos clients qui ne méritent pas un tel sort ».
Ces occupants, sont au nombre de 8 personnes, et ont tous signé le document envoyé M. Yayo.
Alhassane Djigué