La crispation dans les rapports tendus entre Paul Moussa Diawara, DG de l’OGP et Bantama Sow, PCA, pourrait prendre une autre tournure ce lundi.
Alors que c’est une décision du Conseil d’Administration dont il est le président, qui constitue aujourd’hui le nœud Gordien du bras de fer qui oppose Paul Moussa Diawara aux agences, conseils et régies publicitaires, à savoir, l’augmentation de 100% du coût de la licence d’exploitation, Bantama Sow, au lieu d’apporter le soutien et la solidarité du CA au Directeur Général de l’OGP dans la volonté de celui-ci de faire appliquer cette décision, ne trouve pas mieux que de convoquer le même DG et ces acteurs à une réunion ce lundi.
Un autre acte de défiance et d’affaiblissement de l’autorité du Directeur Général à qui pourtant le CA a tracé une feuille de route, claire et précise, avec des objectifs de performance, clairement définis, à atteindre.
Aussi bien dans la forme que dans le fond, la démarche de Bantama Sow, qui en plus d’outrepasser ses prérogatives, semble bien décidé à pourrir la vie à Paul Moussa comme il l’avait fait dans le passé à d’autres cadres avec qui il a eu à collaborer, -est biaisée.
Parmi ceux qu’il a affronté, on citera, de passage, les cas de Titi Camara aux sports et à la jeunesse, de François Loucény Fall, de feue Rougui Barry également et de tant d’autres.
Au sein du parti au pouvoir également, il y a peu de cadres avec qui il n’a pas eu maille à partir. De M’Bany à Alpha Ibrahima Keira, en passant par Malick Sankhon, l’homme, misanthrope devant l’Eternel, n’a de cesse de s’en prendre aux plus brillants.
Aux dernières nouvelles, alors qu’il sera en train de tenir sa réunion avec les agences et régies publicitaires, réunion à laquelle, c’est peu probable, Paul Moussa ne participera pas, celui-ci, apprend-on, pourrait passer à la vitesse supérieure, en allant fermer tout simplement des agences tombées sous le coup de la loi.
Ça risque de schlinguer !!!
A suivre !