Arrivé il y a moins de 2 mois, le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire, vient de parler de lui suite à une décision majeure qu’il a prise concernant les examens nationaux en République de Guinée.
Il s’agit de la suppression des moyennes de cours dans le calcul final des notes des examens. Ibrahima Kalil Konaté l’a fait savoir lors d’un point de presse qu’il a organisé ce lundi.
Cette décision importante du nouveau locataire du ministère de l’enseignement pré-universitaire fait suite aux travaux d’une commission de cadres du département qu’il a mise en place il y a deux semaines après sa rencontre avec le comité de réflexion stratégique sur l’éducation.
Activiste de l’éducation pour avoir été enseignement, syndicaliste puis premier responsable communal de l’education, K au carré comme on l’appelle, dit avoir sa conviction fondée sur le fait que ces notes de cours ne sont pas un indicateur illustratif du niveau de l’élève.
Le ministre a aussi clairement affirmé depuis qu’il a entrepris sa démarche, que des écoles privées falsifient les notes de leurs élèves en les gonflant à leur guise dans le but de leur donner plus de chance d’admission aux examens.
Au-delà, l’ancien DCE de matoto s’est aussi montré rigoureux avec d’autres décisions que ses collaborateurs qualifient de décision de la rupture.
D’après ceux-ci, ces décisions (lire ci-dessous) les maintiennent dans la logique de la rhétorique lancinante et redondante : « examen, tolérance zéro!»
– L’élève doit avoir 8 comme moyenne annuelle minimale pour être déclaré candidat à l’examen national.
– Tout élève ayant fait 25 % d’absence c’est-à-dire 40 jours d’absence ne sera pas candidat à l’examen national.
ML Cissé