Dans le cadre de sa campagne d’information et de sensibilisation en Amérique et en Europe sur la création de son nouveau parti, Dr. Ousmane Kaba a présidé un grand meeting ce dimanche 7 mai 2017 dans le Harlem à New York organisé par les responsables dudit parti, le PADES.
Comme à Philadelphie, les New-Yorkais se sont massivement mobilisés pour venir écouter le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), le fondateur de l’Université Kofi Annan, Dr. Ousmane Kaba.
Après les samalecks d’usage du modérateur Alassane Kaba qui a remercié ceux qui ont fait le déplacement et présenté la physionomie de la salle où toutes les couches et sensibilités étaient représentées, les imams feront des invocations pour bénir cette rencontre tant politique que fraternelle.
Dans son allocution, l’ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan dévoilera son nouveau parti politique qu’il vient de lancer dans le marigot politique guinéen où les menus fretins commencent à disparaitre et les gros crocodiles sont en train de se noyer : « Nous sommes ici aujourd’hui pour vous présenter le nouveau parti politique dans son programme, sa vision et sa stratégie pour la Guinée. Si vous êtes là cet après-midi c’est parce que vous êtes tous soucieux de votre pays. Nous sommes à la recherche de solutions pour la Guinée. Voila un pays qui est indépendant depuis soixante ans et qui est doté d’immenses ressources naturelles mais qui continue de s’enfoncer dans la misère. Pourquoi ce pays qui a toutes les richesses du sol du sous sol, des richesses halieutiques, qui a des hommes de valeur, des populations qualifiées telle que cette audience, végète toujours dans l’indigence ? C’est pour répondre à cette question que nous avons créé cette nouvelle formation politique qui constitue une nouvelle forme de proposition pour sortir notre pays de cette pauvreté endémique dans laquelle il s’est englué.
La Guinée a eu son indépendance depuis 1958 grâce au combat des hommes et des femmes de valeur qui se sont sacrifiés pour nous donner la liberté. Nous leur disons merci car nous bénéficions toujours de cette liberté chèrement conquise pour l’honneur et pour la dignité non seulement de la Guinée mais aussi de toute l’Afrique. Aujourd’hui, étant donné que ce pays a encore plusieurs défis à relever, quel est le rôle de la nouvelle génération, la génération PADES ? Ce rôle n’est pas de faire de la politique politicienne en passant le temps à mobiliser et à faire des discours qui ne résolvent rien. Mais du travail pour sortir notre pays de la misère en relevant les défis qui continuent de nous défier malgré les gouvernements successifs qu’a connus la Guinée.
Parmi ces défis nous en citerons ici cinq et non des moindres qu’il faille relever à partir de 2020 :
Il y a le défi politique parce que nous sommes en combat pour la liberté pour la démocratie pour l’instauration d’un pays des droits de l’homme. Malheureusement la Guinée n’est pas encore ce pays des droits de l’homme. Certes, il y a des progrès mais beaucoup reste à faire pour que chaque homme et chaque femme puisse exprimer son opinion et avoir son mot à dire dans le développement de la Guinée. C’est un combat que nous avons encore aujourd’hui à livrer puisque les hommes et les femmes sont encore expulsés même dans des partis politiques pour délit d’opinion. Mon expulsion du RPG pour délit d’opinion par des groupuscules de personnes qui se sont appropriés de l’appareil du parti, n’est-elle pas suffisante pour convaincre ?
Le deuxième défi auquel le pays est confronté est la pauvreté. En fait notre pays fait partie aujourd’hui des pays les plus pauvres d’Afrique et du monde. Cela n’est pas normal. Et c’est pourquoi nous sommes tous interpellés pour faire quelque chose. Je rappelle que la Guinée est un pays qui ne connait pas la croissance économique. Or, sans croissance le pays continuera à s’enfoncer dans la pauvreté. Donc il faut une forte croissance économique nettement supérieure au taux de croissance normal de la population qui est de 3% par an.
Le troisième défi à relever c’est le chômage. En Guinée personne ne travaille en dehors des fonctionnaires de l’administration. Il y a un chômage massif. C’est pourquoi aujourd’hui la Guinée donne le plus fort taux d’émigrés vers l’Europe.
Le quatrième défi est le manque d’infrastructures et des services sociaux de base. Il n’y a pas de cliniques et d’hôpitaux pour assurer les soins médicaux aux Guinéens. Tous les ministres et hauts cadres partent se soigner en France, Etats-Unis ou au Sénégal. Les moins nantis vont à Bamako. Il y a manque d’eau potable et d’électricité, et ce, malgré la rencontre de l’eau et les montagnes, qui permet l’installation des barrages hydroélectriques.
Et en fin le défi de la sécurité qui est une des fonctions régaliennes de l’Etat. Car c’est l’Etat qui doit assurer la sécurité des personnes et des biens. Or, nous ne sommes pas en sécurité dans notre pays. Les gens se font agresser en longueur de journée au grand dam des forces de l’ordre et de sécurité.
La politique c’est la générosité. Le but de ma présence ici est de vous présenter le parti, pas pour que Dr. Ousmane Kaba soit président de la république. Mon objectif est de travailler avec vous pour que notre pays se développe. Moi je ne fais pas de la politique politicienne. Ce que je sais faire c’est d’aller chercher de l’argent et venir construire».
Pour terminer, l’Honorable Ousmane Kaba lancera un appel à tous les intellectuels, les enseignants, les étudiants, les paysans, les ouvriers, les jeunes et les femmes, à tous les citoyens épris de paix et de justice de rejoindre le PADÈS pour un combat constructif sans haine et sans passion afin de sortir notre pays de sa pauvreté endémique tout en préservant notre unité nationale, la démocratie et les droits de l’homme.
Après cette brève intervention mais combien riche en information de l’ancien fonctionnaire du FMI, le modérateur ouvrira le jeu des questions réponses . On notera entre autres les questions relatives au problème de 3e mandat du président Alpha Condé, à l’ethnocentrisme, à la misère des étudiants de l’extérieur et au projet de société que propose le PADES.
Les réponses du président du PADES ont été on ne peut plus claires.
S’agissant du 3e mandat, Dr. Ousmane Kaba dira ceci: » Le président Alpha Condé n’a jamais dit qu’il fera un troisième mandat. Pour le moment ce débat n’existe pas ».
Parlant d’ethnocentrisme, le président du PADES fustigera les leaders politiques, en mal d’élection, qui utilisent leurs ethnies pour exacerber la tension sociale dans le pays. « Il n’y a pas de problème ethnique en Guinée. Aucune ethnie n’est privilégiée par rapport à une autre. Tout le monde est à la même enseigne. Les politiciens à la recherche d’électorat attisent le feu entre les ethnies » a- t-il martelé.
Il termine en disant que la nouvelle formation politique est un parti dont le projet de société n’est pas encore écrit. Il appartient à vous, la nouvelle génération, de vous joindre à nous pour l’écrire car le PADES est le parti de la nouvelle génération.
C’est dans une ambiance électrique que le meeting prendra fin sous les flashs des cameras des militants et sympathisants qui ont eu des séances de photos avec le leader du PADES.
Dans le cadre de sa campagne d’information et de sensibilisation en Amérique et en Europe sur la création de son nouveau parti, Dr. Ousmane Kaba a présidé un grand meeting ce dimanche 7 mai 2017 dans le Harlem à New York organisé par les responsables dudit parti, le PADES.
Comme à Philadelphie, les New-Yorkais se sont massivement mobilisés pour venir écouter le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), le fondateur de l’Université Kofi Annan, Dr. Ousmane Kaba.
Après les samalecks d’usage du modérateur Alassane Kaba qui a remercié ceux qui ont fait le déplacement et présenté la physionomie de la salle où toutes les couches et sensibilités étaient représentées, les imams feront des invocations pour bénir cette rencontre tant politique que fraternelle.
Dans son allocution, l’ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan dévoilera son nouveau parti politique qu’il vient de lancer dans le marigot politique guinéen où les menus fretins commencent à disparaitre et où les gros crocodiles sont en train de se noyer.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour vous présenter notre nouveau parti politique dans son programme, sa vision et sa stratégie pour la Guinée. Si vous êtes là cet après-midi c’est parce que vous êtes tous soucieux de votre pays. Nous sommes à la recherche de solutions pour la Guinée. Voila un pays qui est indépendant depuis soixante ans et qui est doté d’immenses ressources naturelles mais qui continue de s’enfoncer dans la misère. Pourquoi ce pays qui a toutes les richesses du sol, du sous sol, des richesses halieutiques, qui a des hommes de valeur, des populations qualifiées telle que cette audience, végète toujours dans l’indigence ? C’est pour répondre à cette question que nous avons créé cette nouvelle formation politique qui constitue une nouvelle forme de proposition pour sortir notre pays de cette pauvreté endémique dans laquelle il s’est englué.
La Guinée a eu son indépendance depuis 1958 grâce au combat des hommes et des femmes de valeur qui se sont sacrifiés pour nous donner la liberté. Nous leur disons merci car nous bénéficions toujours de cette liberté chèrement conquise pour l’honneur et pour la dignité non seulement de la Guinée mais aussi de toute l’Afrique. Aujourd’hui, étant donné que ce pays a encore plusieurs défis à relever, quel est le rôle de la nouvelle génération, la génération PADES ? Ce rôle n’est pas de faire de la politique politicienne en passant le temps à mobiliser et à faire des discours qui ne résolvent rien. Mais du travail pour sortir notre pays de la misère en relevant les défis qui continuent de nous défier malgré les gouvernements successifs qu’a connus la Guinée.
Parmi ces défis nous en citerons ici cinq et non des moindres qu’il faille relever à partir de 2020 :
Il y a le défi politique parce que nous sommes en combat pour la liberté, la démocratie et l’instauration d’un Etat de droit. Malheureusement la Guinée n’est pas encore ce pays des droits de l’homme. Certes, il y a eu des progrès mais beaucoup reste à faire pour que chaque homme et chaque femme puisse exprimer son opinion et avoir son mot à dire dans le développement de la Guinée. C’est un combat que nous avons encore aujourd’hui à livrer puisque les hommes et les femmes sont encore expulsés même dans des partis politiques pour délit d’opinion. Mon expulsion du RPG-Arc-en-ciel pour délit d’opinion par des groupuscules de personnes qui se sont appropriés de l’appareil du parti, n’est-elle pas suffisante pour convaincre ?
Le deuxième défi auquel le pays est confronté est la pauvreté. En fait notre pays fait partie aujourd’hui des pays les plus pauvres d’Afrique et du monde. Cela n’est pas normal. Et c’est pourquoi nous sommes tous interpellés pour faire quelque chose. Je rappelle que la Guinée est un pays qui ne connait pas la croissance économique. Or, sans croissance le pays continuera à s’enfoncer dans la pauvreté. Donc il faut une forte croissance économique nettement supérieure au taux de croissance normal de la population qui est de 3% par an.
Le troisième défi à relever c’est le chômage. En Guinée personne ne travaille en dehors des fonctionnaires de l’administration . Il y a un chômage massif. C’est pourquoi aujourd’hui la Guinée donne le plus fort taux d’émigrés vers l’Europe.
Le quatrième défi est le manque d’infrastructures et des services sociaux de base. Il n’y a pas de cliniques et d’hôpitaux pour assurer les soins médicaux aux Guinéens. Tous les ministres et hauts cadres partent se soigner en France, Etats-Unis ou au Sénégal. Les moins nantis vont à Bamako. Il y a un manque d’eau potable et d’électricité, et ce, malgré la rencontre de l’eau et les montagnes, qui permet l’installation des barrages hydroélectriques.
Et en fin le défi de la sécurité qui est une des fonctions régaliennes de l’Etat. Car c’est l’Etat qui doit assurer la sécurité des personnes et des biens. Or, nous ne sommes pas en sécurité dans notre pays. Les gens se font agresser en longueur de journée au grand dam des forces de l’ordre et de sécurité.
La politique c’est la générosité. Le but de ma présence ici est de vous présenter le parti, pas pour que Dr. Ousmane Kaba soit président de la république. Mon objectif est de travailler avec vous pour que notre pays se développe. Moi je ne fais pas de la politique politicienne. Ce que je sais faire c’est d’aller chercher de l’argent et venir construire».
Pour terminer, l’Honorable Ousmane Kaba lancera un appel à tous les intellectuels, les enseignants, les étudiants, les paysans, les ouvriers, les jeunes et les femmes, à tous les citoyens épris de paix et de justice de rejoindre le PADÈS pour un combat constructif sans haine et sans passion afin de sortir notre pays de sa pauvreté endémique tout en préservant notre unité nationale, la démocratie et les droits de l’homme.
Après cette brève intervention mais combien riche en information de l’ancien fonctionnaire du FMI, le modérateur ouvrira le jeu des questions réponses . On notera entre autres les questions relatives au problème de 3e mandat du président Alpha Condé, à l’ethnocentrisme et au projet de société que propose le PADES.
Les réponses du président du PADES ont été on ne peut plus claires.
S’agissant du 3e mandat, Dr. Ousmane Kaba dira ceci: » Le président Alpha Condé n’a jamais dit qu’il fera un troisième mandat. Pour le moment ce débat n’existe pas ».
Parlant d’ethnocentrisme, le président du PADES fustigera les leaders politiques, en mal d’élection, qui utilisent leurs ethnies pour exacerber la tension sociale dans le pays. « Il n’y a pas de problème ethnique en Guinée. Aucune ethnie n’est privilégiée par rapport à une autre. Tout le monde est à la même enseigne. Les politiciens à la recherche d’électorat attisent le feu entre les ethnies » a- t-il martelé.
Il termine en disant que la nouvelle formation politique est un parti dont le projet de société n’est pas encore écrit. Il appartient à vous, la nouvelle génération, de vous joindre à nous pour l’écrire car le PADES est le parti de la nouvelle génération.
C’est dans une ambiance électrique que le meeting prendra fin sous les flashs des cameras des militants et sympathisants qui ont eu des séances de photos avec le leader du PADES.
Un compte rendu de Bangaly Condé « Malbanga »