Son arrivée à la tête de la DNI (direction nationale des impôts), a suscité un espoir immense aussi bien à cause de son talent connu de tous ses collaborateurs, mais aussi à cause de son management.
Aboubacar Makissa Camara ne banalise rien pour atteindre les objectifs en termes de mobilisation des recettes en faveur du trésor public.
Les résultats enregistrés par cette direction depuis qu’il y trône, sont éloquents et illustratifs d’une vaste réforme de requalification des personnels pour un objectif commun. D’où la série de formations et de séminaires qui prennent une place de choix dans le fonctionnement de la DNI en faveur de ses cadres et agents.
Depuis bientôt 5 mois, est en vigueur à la DNI, la formation des personnels sur le contrôle interne. Il s’agit bien de doter les soldats du recouvrement aux impôts, d’un manuel qui sera élaboré à l’issue des sessions de formations en cours, donc un outil pour décrire les procédures.
Cette démarche vise à mettre en place une trilogie de performance (traçabilité, efficacité, sécurité) dans le but de minimiser les risques et délais pour un maximum de recettes.
Après une auto-évaluation à laquelle a été soumis par des experts français, un échantillon de 300 agents, ces-derniers ont ensuite bénéficié, du 14 au 24 mars dernier d’un premier module de formation avec plus d’une dizaine de séances intenses de travail.
Le deuxième module devrait débuter ce mercredi à l’intention de près de 150 personnes.
A préciser que les séances de travail par groupes thématiques, devrait durer tout le temps du contrat des formateurs. Cette présence des experts dure cumulativement 90 jours soit 45jours de présence pour chaque groupe.
D’après ces experts formateurs, le constat valait la peine de l’urgence d’un renforcement de capacité à la DNI.
« Plus de personnes pour peu de résultats, pas de communication entre les services, une centralisation à outrance de l’administration, pas de définition claire des postes des personnels… », telle est la description faite du tableau sombre du fonctionnement de la DNI par ces experts.
« Le problème, c’est qu’il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas mises en valeur », a regretté Martine Thouet, une des formatrices.
« On veut surfer sur la bonne volonté du Directeur mais aussi sur l’engouement et l’effervescence des travailleurs à emmener ces derniers à une culture administrative qui tend vers les bonne pratique » a-t-elle rassuré.
Comme le dit un célèbre dicton : « le meilleur investissement est l’investissement humain qui passe par la formation »
On comprend donc aisément pourquoi les bons résultats se succèdent aux impôts.
ML Cissé